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Lors du Conseil des ministres du 10 juillet 2024, le gouvernement ivoirien a adopté deux décrets accordant des permis d’exploitation pour un gisement d’or dans les départements de Dianra et de Kani. Ce projet d'envergure, en plus de devenir la plus grande mine d’or de Côte d’Ivoire, se positionnera comme le troisième plus grand projet aurifère d’Afrique de l’Ouest.
Le projet Koné se distingue comme le fleuron de l'industrie aurifère en Côte d'Ivoire, avec une production totale prévue de plus de 100 tonnes d’or sur une période de 16 ans. La société minière canadienne Montage Gold, détentrice du projet, poursuit ses efforts d'exploration pour augmenter les réserves estimées et optimiser la production future de cette mine d’or de premier ordre.
À la clôture du premier semestre 2024, Montage Gold a réalisé des forages totalisant 21 175 mètres sur le site, dans le cadre d’une campagne ambitieuse visant à renforcer les ressources du projet Koné avant le démarrage des opérations. Doté d'un budget de 6 millions de dollars pour 30 000 mètres de forage, ce programme devrait s’achever fin juillet 2024. Un second programme de forage, portant sur 60 000 mètres supplémentaires, sera lancé à la fin du troisième trimestre, ciblant de nouvelles ressources minérales. Cette initiative pourrait entraîner une hausse significative des prévisions de production et des revenus générés par la future mine d’or.
D’après une étude de faisabilité publiée en janvier 2024, le projet Koné pourrait produire annuellement en moyenne 223 000 onces d’or sur une période de 16 ans, avec un pic annuel atteignant 378 000 onces, soit une production totale de 3,57 millions d’onces (environ 101 tonnes d’or). L’investissement initial nécessaire pour concrétiser ce projet est estimé à 712 millions de dollars, avec une mise en service de la mine prévue pour 2027. Le projet Koné s’ajoutera ainsi aux récentes contributions significatives de la Côte d'Ivoire à la production aurifère, telles que les mines d’Abujar et Séguéla en 2023, et celle de Lafigué depuis juin 2024.
La phase de construction devrait générer environ 2 500 emplois directs, et la phase d’exploitation en créera 1 000 supplémentaires. Montage Gold s’est également engagé à investir 19,8 milliards FCFA pour le développement local. Les permis accordés ont une durée de validité cumulée de 28 ans, avec la possibilité de prolongation en cas de nouvelles découvertes.
Il est à noter que la production d’or ivoirienne connaît une croissance soutenue, passant de 51 tonnes en 2023 à une prévision de 55 tonnes en 2024. Le projet Koné, avec ses vastes réserves et son potentiel de production, représente une avancée majeure dans l’augmentation de la production aurifère nationale, renforçant ainsi la dynamique économique et le développement durable de la Côte d'Ivoire.
Source : Agence Ecofin, Rédaction Portail web MEPD
La Côte d'Ivoire continue de se distinguer par ses performances remarquables en matière de réformes économiques. Pour l'exercice 2023, le pays a atteint un taux de mise en œuvre des réformes de 85,5 %, couvrant 131 réformes contre 127 en 2022. Cette progression a été annoncée par monsieur Abdoulaye Diop, président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), lors de la 9e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Union. L'événement, tenu le 3 juillet 2024 à Abidjan-Plateau, était présidé par le ministre des Finances et du Budget, monsieur Adama Coulibaly, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement.
le ministre Adama Coulibaly a exprimé sa satisfaction face aux résultats obtenus, soulignant que l'édition 2023 de la revue annuelle révèle des résultats globalement satisfaisants malgré les risques internationaux et sous-régionaux. Ses propos témoignent de la résilience de l'économie ivoirienne face à des défis externes complexes. Le ministre a également réaffirmé l'engagement des autorités ivoiriennes et de tous les acteurs nationaux à appliquer les recommandations adressées au gouvernement et à participer activement aux initiatives visant à renforcer l'intégration régionale.
La revue annuelle ne se limite pas aux seuls indicateurs de performance. Selon le ministre des Finances et du Budget, elle permet d'améliorer significativement la compétitivité et l'attractivité des pays de l'Union, développant ainsi le potentiel de croissance économique nécessaire à la création d'emplois. Cette perspective est cruciale pour un pays en plein essor économique cherchant à attirer davantage d'investissements et à stimuler son marché du travail.
En effet, la détermination de la Côte d'Ivoire à maintenir et à renforcer ses réformes économiques s'inscrit dans une vision à long terme de croissance durable et d'intégration régionale. Les efforts continus pour stabiliser et améliorer les politiques économiques sont essentiels pour consolider la confiance des investisseurs et propulser le pays vers de nouveaux sommets économiques.
Les réformes de la Côte d'Ivoire, soutenues par l'UEMOA, témoignent d'une volonté claire de modernisation et de développement économique. La nation s'affirme comme un acteur clé en Afrique de l'Ouest, déterminée à créer un environnement propice à la prospérité et à la croissance inclusive.
Source : Portail du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Rédaction Portail web MEPD
Le Sofitel Hôtel Ivoire a accueilli une table ronde internationale de haut niveau sur le financement de l’action climatique, organisée par le gouvernement ivoirien et le Fonds monétaire international (FMI) avec le soutien de la Banque mondiale (BM). Le Premier ministre, monsieur Robert Beugré Mambé, a indiqué qu'un investissement estimé à 22 milliards de dollars US, soit plus de 13 000 milliards de F CFA, est nécessaire d'ici 2030 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter la Côte d’Ivoire aux défis climatiques tels que les inondations, la sécheresse, l’érosion côtière et la déforestation.
L'événement, sous le thème "Renforcer le partenariat pour le financement du développement durable en Côte d’Ivoire", vise à mobiliser des fonds pour ces initiatives critiques. Le Premier ministre a souligné l'importance de l'appui international des institutions financières, des donateurs et des investisseurs privés pour atteindre les objectifs climatiques ambitieux du pays.
Il a rappelé l'engagement fort de la Côte d'Ivoire en matière climatique, illustré par des stratégies concrètes telles que le programme Abidjan Legacy, lancé lors de la COP 15 en 2022, pour lutter contre la désertification et renforcer la résilience climatique à travers une gestion durable des terres.
Les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) de la Côte d'Ivoire, initialement fixées à une réduction de 26% des émissions de gaz à effet de serre, ont été révisées à la hausse à 30,4% d'ici 2030, conformément aux engagements internationaux pris sous la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
En soulignant les prévisions alarmantes du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat concernant l'impact potentiel sur l'Afrique, le Chef du Gouvernement a averti que la Côte d'Ivoire pourrait subir une perte significative de sa richesse nationale et une augmentation de la pauvreté si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps.
Le rapport de la Banque mondiale sur le climat et le développement en Côte d'Ivoire indique également qu'un investissement supplémentaire annuel d'au moins 0,2 à 0,4% du PIB sera nécessaire entre 2023 et 2050 pour répondre efficacement aux objectifs climatiques du pays.
En conclusion, cette table ronde représente une étape cruciale dans les efforts de la Côte d'Ivoire pour assurer un avenir durable face aux défis climatiques, soulignant la nécessité urgente d'une collaboration internationale renforcée et d'un financement adéquat pour concrétiser ces ambitions climatiques ambitieuses.
Source : Portail du gouvernement ivoirien, AIP, Rédaction Portail web MEPD
La Côte d'Ivoire continue de briller sur la scène économique africaine. Le 14e rapport de la Banque Mondiale, intitulé « Vers une économie durable : stratégie de financement pour la Côte d'Ivoire face au changement climatique », a récemment mis en lumière la résilience impressionnante de l'économie ivoirienne en 2023. Malgré un contexte mondial marqué par le resserrement des politiques monétaires et l’amorce d'une consolidation budgétaire, l'économie ivoirienne a su tirer son épingle du jeu.
Selon monsieur Hermann Yohou, Economiste de la Banque Mondiale, l'économie de la Côte d'Ivoire est restée solide en 2023, grâce à une politique macroéconomique saine et des réformes significatives du climat des affaires durant la dernière décennie. Cette dynamique a permis au pays de réaliser des progrès économiques et sociaux notables, traduisant les efforts concertés du gouvernement.
La Ministre de l'Économie, du Plan et du Développement, madame Nialé Kaba, a confirmé ces avancées, soulignant une réduction de la pauvreté et des inégalités, bien que des disparités entre zones urbaines et rurales persistent. Elle a insisté sur l'importance d'élaborer des stratégies de financement innovantes pour les projets liés au climat, afin de maintenir cette trajectoire de croissance durable. Le changement climatique demeure l'un des défis les plus pressants pour la Côte d'Ivoire. Consciente de l'impact potentiel de cette menace sur la productivité agricole et d'autres secteurs clés, la Côte d'Ivoire a initié plusieurs projets visant à assurer une économie durable.
Lors de la remise officielle du rapport, madame Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale, a réaffirmé l'engagement de l'institution à soutenir le développement de la Côte d'Ivoire. Elle a souligné la disponibilité constante de la Banque Mondiale pour accompagner le pays dans ses efforts de croissance économique durable.
Le 14e rapport de la Banque Mondiale appelle également à des stratégies de financement innovantes pour lutter contre le changement climatique, garantissant ainsi une croissance durable pour la Côte d'Ivoire. La collaboration entre le gouvernement ivoirien et les institutions internationales, comme la Banque Mondiale, sera cruciale pour continuer sur cette voie prometteuse et assurer un avenir prospère pour tous les Ivoiriens.
La présentation du rapport, tenue à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire, a réuni Outre la Ministre Nialé Kaba, plusieurs membres du gouvernement. Il s’agit notamment du Ministre des Finances et du Budget, monsieur Adama Coulibaly, qui a assuré de la bonne gestion de la dette ivoirienne, ainsi que monsieur Bruno Koné, Ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, Ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement monsieur Amadou Coulibaly, et du Ministre de la Culture et de la Francophonie madame Françoise Remarck.
Source : Sercom MEPD , Rédaction Portail web MEPD
Par voie de communiqué en date du 25 juin 2024, le FMI a validé la deuxième revue de la facilité élargie de crédit (FEC), du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et la première revue de la facilité de résilience et de durabilité (FRD) pour la Côte d'Ivoire. Les accords FEC/MEDC, approuvés en mai 2023, ont fourni 2 601,6 millions de DTS (environ 3,5 milliards de dollars US) pour maintenir la stabilité macroéconomique et limiter le surendettement, tandis que l'accord FRD a alloué 975,6 millions de DTS (environ 1,3 milliard de dollars US) pour aborder les défis climatiques.
La mise en œuvre des programmes a été exemplaire, avec le respect de tous les critères de réalisation et des repères structurels, permettant des décaissements à hauteur de 570 millions de dollars. L'économie ivoirienne reste résiliente, avec des perspectives de croissance de 6,5 % en. L'inflation devrait se stabiliser entre 1 et 3 %, le déficit des comptes courants devrait se réduire à 3,8 % du PIB, et le déficit budgétaire à 4 % du PIB.
Les autorités ivoiriennes ont exprimé une détermination ferme à augmenter les recettes fiscales à moyen terme, avec l’approbation en mai 2024 d’une stratégie nationale de mobilisation des recettes. Cette stratégie vise une augmentation annuelle des recettes fiscales de 0,5 % du PIB entre 2024 et 2026, grâce à des mesures de politique fiscale et d'administration de l’impôt de haute qualité. L’intégration des recettes collectées par les ministères de tutelle dans le budget national viendra renforcer cet effort.
Par ailleurs, des réformes structurelles importantes sont en cours pour améliorer le climat des affaires et stimuler la participation du secteur privé au développement économique. L'accent est mis sur la transparence et la responsabilité des entreprises publiques, le renforcement de la gouvernance et de l'intégrité financière, ainsi que sur l’investissement dans le capital humain et l’inclusion financière. Ces initiatives sont essentielles pour soutenir une croissance plus productive et résiliente.
Le parcours de la Côte d'Ivoire en matière de stabilité économique et de résilience climatique est remarquable. Avec un cadre juridique et institutionnel solide, le pays est bien positionné pour une transformation économique continue. En consolidant ces acquis et en suivant les recommandations du FMI, la Côte d'Ivoire peut aspirer à devenir un modèle de transparence budgétaire et de résilience en Afrique et au-delà. Avec des perspectives économiques prometteuses et un engagement fort envers les réformes, la Côte d'Ivoire se prépare à un avenir marqué par une croissance durable et inclusive, renforçant ainsi sa position en tant que pilier économique de l'UEMOA et du continent africain.
Source : Communiqué du FMI, Rédaction Portail web MEPD
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