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La Côte d'Ivoire s'affirme comme un acteur central et dynamique du secteur bancaire de l'UEMOA, consolidant son rôle de moteur économique de la sous-région. En 2023, les actifs des institutions bancaires opérant en Côte d'Ivoire s'élevaient à 22 183 milliards FCFA, représentant 33,7% du total des actifs de l'Union, estimé à 65 921 milliards FCFA, selon les données de la BCEAO.
Ce chiffre place la Côte d'Ivoire en tête des places bancaires de l'Union, loin devant le Sénégal, qui détient 19,5% du marché avec des actifs totalisant 12 853 milliards FCFA. Ensemble, Abidjan et Dakar concentrent 53,2% du marché bancaire de l'UEMOA, affirmant ainsi leur domination incontestée sur le secteur. Les deux capitales rassemblent également 45% du réseau bancaire, avec 1 226 guichets, dont 664 en Côte d'Ivoire et 562 au Sénégal. Le nombre de comptes bancaires enregistrés dans les établissements de crédit en Côte d’Ivoire et au Sénégal s'élève à 9 983 356, avec 7 148 974 comptes à Abidjan et 2 834 382 à Dakar.
Le Burkina Faso occupe la troisième place avec une part de marché de 13,8%, grâce à des actifs totalisant 9 111 milliards FCFA. Il est suivi par le Mali (11,5% ; 7 567 milliards FCFA) et le Bénin (9,7% ; 6 418 milliards FCFA). À l'extrémité opposée de l'échelle, on trouve la Guinée-Bissau (0,7% ; 453 milliards FCFA), le Niger (3,8% ; 2 512 milliards FCFA), et, dans une moindre mesure, le Togo (7,3% ; 4 823 milliards FCFA).
Au total, le système bancaire de l'UEMOA comptait, à la fin de décembre 2023, 63 banques internationales, majoritairement à actionnariat non UMOA, et 70 banques sous-régionales. En outre, il y avait 22 établissements financiers à caractère bancaire, dont 5 internationaux et 17 sous-régionaux.
Ce panorama met en lumière la solidité et l'influence de la Côte d'Ivoire au sein du secteur bancaire de l'UEMOA, consolidant sa position de leader et de pilier de la stabilité financière de la sous-région. La performance ivoirienne dans le secteur bancaire n'est pas seulement un indicateur de sa robustesse économique mais aussi un reflet de la confiance des investisseurs et des acteurs financiers dans le potentiel de croissance du pays.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
La Côte d'Ivoire a franchi une étape décisive dans son développement énergétique avec la signature de trois Contrats de Partage de Production (CPP) avec Elephant Oil, un groupe américain spécialisé dans l'exploration pétrolière onshore. La cérémonie, tenue le 30 juillet 2024 à Abidjan, a vu la participation du Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Monsieur Mamadou Sangafowa-Coulibaly, et du Directeur général d'Elephant Oil, Monsieur Matthew Lofgran.
Ces nouveaux contrats portent sur trois blocs pétroliers onshore (CI-520, CI-521 et CI-522), situés dans une région jusqu'à présent moins explorée par rapport aux riches découvertes offshore. Ces CPP prévoient que 52,5 % des bénéfices seront attribués à l'État ivoirien, tandis que les 47,5 % restants seront répartis entre Elephant Oil (80 %) et PETROCI (20 %). PETROCI bénéficiera d'une part non payante de 10 % et d'une part payante de 10 %. Ce modèle de partage vise à maximiser les bénéfices nationaux tout en attirant des investissements étrangers. Elephant Oil s'est également engagé à créer des emplois locaux, contribuant ainsi au développement économique de la région.
Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus vaste sous l'impulsion du Président Alassane Ouattara, visant à dynamiser le secteur extractif ivoirien, récemment marqué par les découvertes des gisements Baleine et Calao. La relance de l'exploration onshore pourrait avoir des implications majeures pour l'économie ivoirienne en diversifiant les sources de revenus et en renforçant la position du pays sur la scène énergétique mondiale. La présence d’un acteur international tel qu'Elephant Oil témoigne de la confiance accordée au potentiel du marché ivoirien.
Pour rappel, l'exploration pétrolière en Côte d'Ivoire a débuté dans les années 1950, notamment avec la découverte de bitume à Eboïnda. Toutefois, l'attention s'est progressivement déplacée vers les explorations offshore, laissant le potentiel onshore sous-exploité. Le retour à l'exploration onshore représente donc une opportunité de diversification et d'expansion des activités extractives du pays.
Source : Portail du gouvernement ivoirien, Rédaction Portail web MEPD
Le Trésor Public de la Côte d’Ivoire a réussi, le mardi 30 juillet 2024, une levée de fonds de 74,346 milliards de FCFA (119 millions de dollars US) sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) à l’issue d’une émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du Trésor (BAT) à 91 jours et d’obligations assimilables du Trésor (OAT) à 3, 5 et 7 ans.
Selon UMOA-Titres, cette opération visait à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales afin de répondre aux besoins de financement du budget de l’État de Côte d’Ivoire. L’émetteur avait initialement fixé le montant en adjudication à 70 milliards de FCFA. À la clôture de l’opération, les soumissions des investisseurs se sont élevées à 74,446 milliards de FCFA, soit un taux de couverture de 106,35 %. De ce total, la Côte d’Ivoire a retenu 74,346 milliards de FCFA, correspondant à un taux d’absorption de 99,87 %.
Les rendements moyens pondérés se sont établis à 6,58 % pour les BAT à 91 jours, 6,95 % pour les OAT à 3 ans, 5,90 % pour celles à 5 ans et 7,52 % pour celles à 7 ans.
Pour rappel, le cumul des émissions de titres publics par la Côte d’Ivoire au 29 juillet 2024 s’élève à 1 561 milliards de FCFA, selon les données de UMOA-Titres. Le montant du capital remboursé par Abidjan s’est chiffré à 1 172 milliards de FCFA, tandis que les intérêts payés ont atteint 137 milliards de FCFA.
Source : Magazine Financial Afrik, Rédaction Portail web MEPD
Le Gouvernement a annoncé les prix du coton pour la campagne 2024-2025, fixant le kilo de coton graine de premier choix à 310 Francs CFA et celui de deuxième choix à 285 Francs CFA, maintenant ainsi les tarifs de l’année précédente. Cette annonce a été faite ce jeudi 25 juillet 2024 au Plateau par le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions vivrières, monsieur Kobenan Kouassi Adjoumani.
Le Ministre d'État a précisé que cette stabilité tarifaire vise à encourager les producteurs à se réengager dans la culture du coton, abandonnée par nombre d’entre eux à cause d’une infestation ravageuse. Les résultats de la campagne 2023-2024, bien que légèrement en deçà des objectifs initiaux, demeurent prometteurs. La production de coton graine a, en effet, progressé de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à une croissance de 47 %. Le rendement moyen a également augmenté, passant de 574 kg/ha à 886 kg/ha en 2023-2024.
Pour la campagne 2024-2025, les projections sont optimistes avec une production attendue de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production représenterait une hausse d’environ 6 % par rapport aux résultats de la campagne précédente.
Afin de soutenir cette ambition, le gouvernement a décidé d’allouer une enveloppe de 8,6 milliards de Francs CFA (environ 14,2 millions de dollars) pour subventionner l’achat d’intrants à coût réduit pour les agriculteurs. Ce soutien se traduit par une aide de 44 Francs CFA par kilogramme de NPK, 23 Francs CFA par kilogramme d’urée et 10 000 Francs CFA par hectare pour l’application des insecticides.
Pour rappel, ce tarif est le 3e plus élevé au sein de l’UEMOA après celui en vigueur au Sénégal (350 francs CFA) et au Burkina Faso (325 francs CFA), d’après le dernier bulletin d’information publié par le Comité de pilotage du Programme régional de Production intégrée du Coton en Afrique (PR-PICA).
Source : Agence Ecofin, Rédaction Portail web MEPD
L'économie de la zone UEMOA a affiché une solide performance au cours des trois premiers mois de l'année 2024, avec une croissance de 5,1 % du PIB en glissement annuel, contre une hausse de 5,6 % à la même période de l'année précédente, selon les données de la BCEAO. Ce taux de croissance, bien que légèrement en deçà de celui de l'année passée, demeure robuste, grâce à la bonne tenue de l'activité économique, principalement dans le secteur primaire. Notons que le secteur tertiaire a contribué à hauteur de 3,4 points de pourcentage, tandis que les secteurs secondaire et primaire ont apporté respectivement 0,8 et 0,9.
Du point de vue de la demande, la dynamique actuelle du PIB de l'Union est principalement alimentée par la vigueur de la demande intérieure (+4,7), dans un contexte d'amélioration des exportations nettes. Cette évolution de la demande intérieure est soutenue par une augmentation de la consommation finale (+4,2 %), liée à la hausse des dépenses des ménages en biens d'équipements et en services de transport et de communication, ainsi qu'une progression des dépenses d’investissement (+4,9 %).
En matière de commerce extérieur, la contribution à la croissance économique a été positive au premier trimestre 2024 (+0,4 point), grâce à une réduction du déficit commercial, résultant d'une hausse des exportations combinée à une baisse des importations.
À l’échelle des pays, la Côte d'Ivoire se distingue avec un taux de croissance de 6,3 % au premier trimestre 2024, suivie du Togo (6,1 %) et du Bénin (6 %). La Côte d'Ivoire avait déjà occupé cette position en 2023 avec une croissance de 6,5 %, selon la BCEAO. Cependant, le Niger enregistre la plus mauvaise performance économique avec un taux de croissance du PIB de -0,1 %, en raison des crises politiques, sécuritaires et climatiques. Le Burkina Faso et le Mali, également touchés par des réalités similaires, affichent des niveaux de croissance respectifs de 3,9 % et 4,9 %. Le Sénégal, seconde puissance économique de l'Union, réalise une croissance de 4,7 % au premier trimestre 2024, après une croissance de 4,6 % à la fin de 2023.
Source : SIKA Finance, Rédaction Portail web MEPD
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