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La Chine accroît sa présence dans le secteur aurifère ivoirien, renforçant son rôle d'investisseur clé dans l'économie minière du pays. En 2023, le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire a révélé que la Chine représentait 5 % des investissements directs étrangers, un chiffre principalement concentré dans les infrastructures et l’agriculture. Toutefois, ces dernières années, une augmentation marquée de l'intérêt chinois pour l'extraction de l'or est notable.
Zhaojin Mining, l'un des principaux groupes miniers chinois, a consolidé sa position sur le marché en 2024 en rachetant la société australienne Tietto Minerals pour un montant supérieur à 400 millions de dollars. Grâce à cette acquisition, Zhaojin a pris le contrôle de la mine d'or d'Abujar, qui possède une capacité de production annuelle de 200 000 onces. Cette opération représente une avancée stratégique pour le groupe basé à Hong Kong et témoigne de l'engagement croissant de la Chine en Côte d'Ivoire.
Zijin Mining, autre acteur chinois de premier plan, a également intensifié ses investissements dans le secteur aurifère ivoirien. En juillet 2024, la société a injecté plus de 40 millions de dollars pour acquérir une participation dans la société canadienne Montage Gold, qui développe le projet Koné. Ce projet devrait devenir la plus grande mine d'or du pays, avec une production annuelle estimée à plus de 300 000 onces.
Ces investissements massifs font partie d'une tendance plus large de la Chine à investir dans l'or africain, avec des acquisitions récentes de mines et de projets miniers au Ghana et en Namibie. L'intérêt pour la Côte d'Ivoire s'explique par la forte expansion de la production d'or, qui a plus que doublé depuis 2018, passant de 24,5 tonnes à 51 tonnes en 2023. Selon les autorités ivoiriennes, le potentiel aurifère du pays est estimé à 600 tonnes, attirant l'attention des investisseurs étrangers.
Malgré la montée des investissements chinois, le secteur aurifère ivoirien reste dominé par des sociétés minières basées dans d'autres pays, notamment le Canada, le Royaume-Uni et l'Australie, à travers des entreprises telles que Barrick Gold, Perseus Mining, Allied Gold, Fortuna Mining et Endeavour Mining. Cependant, l'arrivée renforcée de capitaux chinois pourrait remodeler la dynamique du marché, ouvrant la voie à de nouvelles alliances et à une diversification des sources de financement pour l'industrie minière ivoirienne.
Source : Agence ecofin, Rédaction Portail web MEPD
Le mercredi 30 octobre 2024, le Conseil des ministres s’est réuni au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire. Cette session a été l’occasion de prendre acte des résultats obtenus par la délégation ivoirienne, conduite par la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, tenues du 21 au 26 octobre 2024.
Ces rencontres internationales, centrées sur la résilience de l’économie mondiale et le rôle stratégique de l’Afrique dans les réformes des institutions de Bretton Woods, ont mis en lumière la place croissante du continent. Cela s’illustre par l’attribution d’une troisième chaise pour l’Afrique subsaharienne au Conseil d’administration du FMI, un pas important pour renforcer la représentation africaine. Parmi les moments marquants, on note la présentation officielle de Monsieur Wautabouna Ouattara, nouveau représentant de la Côte d'Ivoire au Conseil d’administration du FMI, témoignage du poids grandissant du pays au sein de cette organisation internationale.
Pour la Côte d’Ivoire, ces assemblées ont permis de souligner les performances remarquables de son programme économique et financier, de même que ses initiatives pour la résilience et la durabilité, soutenues par la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Un des moments clés a été la table ronde consacrée au financement de l’action climatique en Côte d’Ivoire, un sujet qui a captivé l’attention du FMI, de la Banque mondiale et du secteur privé, tous saluant les progrès significatifs réalisés par le pays dans ce domaine.
Ainsi, dans le cadre de ces assises, la Côte d'Ivoire a signé deux accords de financement destinés à soutenir ses ambitions de développement. Le premier accord, signé avec le Fonds de l’OPEP pour le développement international, porte sur un financement de 39,3 milliards de FCFA, tandis que le second, conclu avec le Millenium Challenge Corporation (MCC), s’élève à 2,7 milliards de FCFA. Ces ressources supplémentaires viennent renforcer la mise en œuvre des projets de transformation économique de la Côte d’Ivoire, en harmonie avec sa stratégie de croissance inclusive et de durabilité environnementale, confirmant ainsi son engagement pour un avenir prospère et résilient.
Source : CCM du 30/10/2024, Rédaction Portail web MEPD
En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se tiennent du 21 au 26 octobre 2024 à Washington, la Côte d'Ivoire a signé un accord de financement stratégique avec le Fonds OPEP pour le développement international (OFID). D’un montant de 36 milliards de FCFA (60 millions de dollars), cet accord vise à soutenir le programme d'appui à la transformation économique et à la gouvernance inclusive du pays, en ligne avec la vision du Président Alassane Ouattara. Le ministre des Finances et du Budget, Monsieur Adama Coulibaly, qui a paraphé cet accord, a souligné que ce financement donnera un élan au Plan national de développement (PND) ivoirien, lequel repose sur la transformation économique et la gouvernance équitable.
Simultanément, la Côte d’Ivoire poursuit un agenda ambitieux lors de ces Assemblées annuelles, avec une délégation de haut niveau composée, entre autres, du ministre des Finances et du Budget, Monsieur Adama Coulibaly, et de la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Madame Nialé Kaba.
Lors de la réunion du groupe consultatif africain présidée par Madame Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, le ministre Coulibaly a réitéré la nécessité d'un soutien accru pour le financement climatique en Afrique, invoquant notamment l’initiative d’Abidjan, le "Legacy Programme", initiée par le Président Ouattara lors de la COP 15. Selon lui, ce financement international est crucial pour permettre aux pays africains de relever les défis climatiques, bien que le continent soit peu responsable des émissions de carbone mondiales.
Outre les questions climatiques, la Côte d’Ivoire a aussi consolidé sa coopération avec le FMI, notamment dans le cadre de la troisième revue de la facilité élargie de crédit, des dispositifs de résilience et de la durabilité, et des consultations régulières de politique économique. Cette relation étroite entre le FMI et la Côte d’Ivoire témoigne de la qualité des réformes économiques menées dans le pays.
Enfin, la reconnaissance par le FMI de la voix de l’Afrique subsaharienne, avec l’attribution d’une troisième chaise d’administrateur, marque un tournant pour la représentation du continent au sein de l’institution. Cet honneur de nommer un premier administrateur pour l'Afrique de l'Ouest réaffirme le positionnement stratégique de la Côte d’Ivoire au sein des instances mondiales, reflétant son rôle croissant comme moteur de croissance et partenaire fiable de la communauté internationale.
Source : SERCOM MFB, Rédaction Portail web MEPD
On the sidelines of the annual meetings of the International Monetary Fund (IMF) and the World Bank taking place from October 21 to 26, 2024, in Washington, Côte d'Ivoire signed a strategic financing agreement with the OPEC Fund for International Development (OFID). Amounting to 36 billion CFA francs (60 million dollars), this agreement aims to support the country's economic transformation and inclusive governance program, in line with President Alassane Ouattara's vision. The Minister of Finance and Budget, Mr. Adama Coulibaly, who initialed this agreement, emphasized that this funding will give a boost to the Ivorian National Development Plan (PND), which is based on economic transformation and equitable governance.
At the same time, Côte d'Ivoire is pursuing an ambitious agenda during these annual meetings, with a high-level delegation that includes, among others, the Minister of Finance and Budget, Mr. Adama Coulibaly, and the Minister of Economy, Planning, and Development, Mrs. Nialé Kaba.
During the meeting of the African Consultative Group chaired by Mrs. Kristalina Georgieva, Managing Director of the IMF, Minister Coulibaly reiterated the need for increased support for climate financing in Africa, particularly citing the Abidjan initiative, the "Legacy Programme," initiated by President Ouattara during COP 15. According to him, this international funding is crucial for enabling African countries to tackle climate challenges, even though the continent is minimally responsible for global carbon emissions.
In addition to climate issues, Côte d'Ivoire has also strengthened its cooperation with the IMF, particularly in the context of the third review of the Extended Fund Facility, resilience and sustainability measures, and regular economic policy consultations. This close relationship between the IMF and Côte d'Ivoire reflects the quality of the economic reforms being implemented in the country.
Finally, the IMF's recognition of the voice of Sub-Saharan Africa, with the allocation of a third executive director seat, marks a turning point for the continent's representation within the institution. This honor of appointing a first executive director for West Africa reaffirms Côte d'Ivoire's strategic positioning within global institutions, reflecting its growing role as a driver of growth and a reliable partner of the international community.
Source: SERCOM MFB, Web Portal Editorial MEPD
Deux semaines après une mobilisation inférieure aux attentes, s'élevant à 55,14 milliards de FCFA, la Côte d'Ivoire a de nouveau sollicité le marché des titres publics de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA) le 22 octobre 2024. Cette nouvelle opération a permis de lever un total de 77 milliards de FCFA (117,4 millions d’euros), dépassant ainsi l'objectif initial fixé à 70 milliards de FCFA. Le montant global des soumissions des investisseurs s’est élevé à 79,6 milliards de FCFA, avec un taux d'absorption de 96,72 %, Abidjan ayant choisi de retenir 77 milliards de FCFA, soit 7 milliards au-delà du montant prévu en adjudication.
L'opération s'est structurée autour de deux émissions de Bons Assimilables du Trésor (BAT), de maturités respectives de 28 et 77 jours, ainsi que de trois émissions d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des échéances à 3, 5 et 7 ans. Les émissions de BAT ont permis de collecter 38,39 milliards et 14,6 milliards de FCFA, pour des taux marginaux de 6,25 % et 6,5 %, et des taux de rendement moyen pondéré respectivement de 5,4 % et 6,59 %.
Pour les OAT, les montants levés ont été plus modestes avec 0,12 milliard pour l’échéance à 3 ans, 7,93 milliards pour celle à 5 ans et 15,95 milliards de FCFA pour l'échéance à 7 ans. Les prix marginaux des OAT étaient respectivement de 9 550, 9 300 et 9 598 FCFA, tandis que les taux de rendement moyen pondéré se sont établis à 7,45 %, 7,65 % et 6,74 %.
À noter que la majorité des fonds levés provient de la Côte d'Ivoire, représentant 81,97 % des souscriptions, soit un montant de 63,12 milliards de FCFA. Cette forte participation des investisseurs locaux démontre une confiance renouvelée dans les capacités de financement du pays et sa stabilité sur le marché régional des capitaux.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
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