Actualités
Home / / Actualités
Actualités
The Council of Ministers on August 1, 2024, adopted a communication regarding the evolution of the economic and financial situation in the first quarter of 2024. During this period, the analysis of economic indicators reveals a mixed start to economic and financial activity. The primary sector, particularly industrial and export agriculture, experienced a decline. In contrast, the secondary sector recorded a growth of 6.1%, supported by the strong performance of extractive industries as well as those involved in the production and distribution of electricity, gas, and water.
Public finances showed mixed results, with revenues and donations totaling 1,880.1 billion CFA francs, representing a shortfall of 42.3 billion compared to the targeted goal. However, compared to the same period in 2023, revenues and donations increased by 190.6 billion CFA francs, indicating a notable improvement despite the challenges faced.
Despite the contrasting performances of different sectors, financing for the economy remained well-oriented, illustrating the banking sector's confidence in the national economy. The outlook for the upcoming quarters is encouraging, with a forecast of real GDP growth of 7.2% in 2024. This growth is expected to be supported by the anticipated recovery in cocoa bean production, the acceleration of the structural transformation of the economy, and the recovery of the construction sector due to increased investments in public infrastructure.
The Council also reviewed the execution of the budget as of the end of March 2024. The mobilized resources amounted to 2,572.6 billion CFA francs, reaching 95.2% of the forecast of 2,701 billion CFA francs. Tax revenues were collected at 1,353.4 billion, or 96.6% of the target of 1,415.8 billion CFA francs. In terms of expenditures, these were executed at 2,771.8 billion CFA francs, slightly exceeding the forecast of 2,718.4 billion CFA francs, resulting in an execution rate of 102%. Among these expenditures, 549 billion CFA francs were allocated to investments, and 837.8 billion CFA francs were dedicated to poverty reduction and social disparity alleviation.
For the current semester, the Ivorian government intends to intensify its efforts to improve revenue collection, control operating expenses, and strengthen the capacity to absorb investment credits. These measures aim to achieve the set budgetary objectives and support the country's economic growth.
Source : CCM of August 1, 2024 , Web Portal Editorial MEPD
Le Conseil des Ministres du 1 août 2024 a adopté une communication portant sur l'évolution de la situation économique et financière au premier trimestre 2024. Durant cette période, l'analyse des indicateurs conjoncturels révèle un démarrage contrasté de l'activité économique et financière. Le secteur primaire, en particulier l'agriculture industrielle et d'exportation, a subi un recul. En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 6,1%, soutenue par la bonne performance des industries extractives ainsi que celles de production et de distribution d'électricité, de gaz et d'eau.
Les finances publiques ont affiché des résultats mitigés, avec des recettes et dons totalisant 1 880,1 milliards de francs CFA, soit une moins-value de 42,3 milliards par rapport à l'objectif visé. Cependant, par rapport à la même période en 2023, les recettes et dons ont augmenté de 190,6 milliards de francs CFA, témoignant d'une amélioration notable en dépit des défis rencontrés.
Malgré les performances contrastées des différents secteurs, le financement de l'économie est demeuré bien orienté, illustrant la confiance du secteur bancaire dans l'économie nationale. Les perspectives pour les prochains trimestres sont encourageantes, avec une prévision de croissance du PIB réel de 7,2% en 2024. Cette croissance devrait être soutenue par la reprise attendue de la production de cacao fèves, l'accélération de la transformation structurelle de l'économie, et le redressement du secteur des BTP grâce à l'augmentation des investissements dans les infrastructures publiques.
Le Conseil a également fait le point sur l'exécution du budget à fin mars 2024. Les ressources mobilisées se sont élevées à 2 572,6 milliards de francs CFA, atteignant 95,2% des prévisions de 2 701 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales ont été recouvrées à hauteur de 1 353,4 milliards, soit 96,6% de l'objectif de 1 415,8 milliards de francs CFA. En termes de dépenses, celles-ci ont été exécutées à hauteur de 2 771,8 milliards de francs CFA, dépassant légèrement les prévisions de 2 718,4 milliards de francs CFA, soit un taux d'exécution de 102%. Parmi ces dépenses, 549 milliards de francs CFA ont été alloués aux investissements et 837,8 milliards de francs CFA ont été consacrés à la réduction de la pauvreté et des disparités sociales.
Pour le semestre en cours, le gouvernement ivoirien entend intensifier ses efforts pour améliorer le recouvrement des recettes, maîtriser les charges de fonctionnement et renforcer les capacités d'absorption des crédits d'investissement. Ces mesures visent à atteindre les objectifs budgétaires fixés et à soutenir la croissance économique du pays.
Source : CCM du1 août 2024 , Rédaction Portail web MEPD
Fitch Ratings a récemment reconfirmé la note « BB- » des emprunts à long terme en devises de la Côte d'Ivoire, tout en maintenant une perspective stable. Annoncée le 2 août, cette notation place la Côte d'Ivoire à deux crans en dessous de la catégorie « investissement », indiquant que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour accéder à ce cercle restreint, qui offrirait au pays des conditions d'emprunt plus favorables.
Bien que la Côte d'Ivoire soit l'une des économies les mieux notées du continent, Fitch exprime des préoccupations quant à son niveau d'endettement jugé élevé. La dette publique du pays est passée de 56,6 % du PIB en 2022 à 58,1 % en 2023 et devrait atteindre un pic de 58,3 % en 2024, avant de redescendre à 55,8 % en 2026, grâce à une réduction progressive du déficit budgétaire et à une croissance nominale soutenue du PIB. Cependant, le ratio dette/recettes publiques, qui s'élève à 357,5 %, demeure un point faible, largement supérieur au niveau médian de 189 % observé chez les pays comparables. Fitch attribue cette vulnérabilité à une mobilisation insuffisante des recettes fiscales par le gouvernement ivoirien.
Malgré ces défis, la Côte d'Ivoire continue de bénéficier d'une croissance économique solide, estimée à 6,5 % sur la période 2024-2025. Cette performance est alimentée par l'augmentation de la production de pétrole brut du champ de Baleine, une hausse de la production minière, des investissements privés conséquents dans le secteur extractif, ainsi que par un investissement public soutenu. Par ailleurs, le déficit budgétaire de la première économie de l'UEMOA devrait progressivement se réduire, passant de 6,8 % en 2022 à 4,5 % en 2024, puis à 3,5 % en 2025, selon les projections de Fitch.
En résumé, bien que confrontée à un endettement élevé, la Côte d'Ivoire affiche des perspectives économiques prometteuses, portées par une croissance robuste et une gestion budgétaire de plus en plus rigoureuse. Ces éléments pourraient, à terme, améliorer sa notation et renforcer son attractivité sur les marchés financiers internationaux.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
Le 6 août 2024, la Côte d'Ivoire a réussi à lever 87,01 milliards FCFA (132,6 millions d'euros) sur le marché financier régional, une semaine après une précédente opération de 74,34 milliards FCFA. Cette levée de fonds a été réalisée par le biais de l'émission simultanée de deux Bons Assimilables du Trésor (BAT) à maturité de 91 et 364 jours, ainsi que de trois Obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des maturités de 3, 5 et 7 ans. Au terme de l'opération, les soumissions des investisseurs ont atteint 88,01 milliards FCFA, dépassant l'objectif initial de 85 milliards FCFA et établissant un taux de couverture de 103,54%. Le Trésor public ivoirien a retenu 87,01 milliards FCFA, ce qui correspond à un taux d'absorption de 98,86%.
Les détails des émissions sont les suivants : pour le BAT à 91 jours, 32 milliards FCFA ont été levés avec un taux marginal de 6,5% et un rendement moyen pondéré de 6,28%. Le BAT à 364 jours a permis de lever 1 milliard FCFA avec un taux marginal de 6,79% et un rendement moyen pondéré de 6,29%. En ce qui concerne les OAT, 6,15 milliards FCFA ont été mobilisés pour la maturité de 3 ans, avec un prix marginal de 9 500 FCFA et un rendement moyen pondéré de 7,55%. La maturité de 5 ans a permis de lever 36,05 milliards FCFA avec un prix marginal de 9 300 FCFA et un rendement moyen pondéré de 6,85%. Enfin, pour la maturité de 7 ans, 11,8 milliards FCFA ont été levés avec un prix marginal de 10 000 FCFA et un rendement moyen pondéré de 6%.
La majorité des offres retenues provient de la Côte d'Ivoire, avec une contribution de 66,45 milliards FCFA, soit 78,17% du montant total levé. Cette opération souligne la confiance des investisseurs envers la Côte d'Ivoire, malgré des rendements relativement élevés. La prochaine levée de fonds est prévue pour le 13 août, poursuivant ainsi la stratégie de financement de l'État ivoirien sur le marché financier régional.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
La première réunion du Conseil Présidentiel d’Orientation de Suivi du Plan National de Développement (PND) 2021-2025 s’est tenue le 25 juillet 2024, à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. Placée sous l’égide du Vice-Président monsieur Tiémoko Meyliet Koné, cette rencontre avait pour objectif de définir les orientations nécessaires à la mise en œuvre efficace du PND et d’assurer un suivi rigoureux afin de maintenir une croissance soutenue et de consolider les acquis sociaux.
Lors de cette réunion, le Vice-Président a mis en exergue l'importance d’un bilan approfondi de la vision présidentielle et des initiatives phares, notamment le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) et le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJGouv). Il a insisté sur la nécessité, à un an de l’échéance du PND 2021-2025, d’évaluer les avancées et de cibler les domaines nécessitant des ajustements en vue de leur intégration dans le budget de l’État pour 2025. L’accent a été mis sur le renforcement des initiatives sociales, la lutte contre les vulnérabilités, particulièrement dans les régions frontalières du nord, et la promotion de l’emploi des jeunes.
La rencontre a permis de dégager plusieurs orientations stratégiques : (i) la revue du Projet de société « Une Côte d'Ivoire solidaire » du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara; (i) la nécessité d’assurer une bonne maturation des projets d’investissements publics avant leur exécution ; (iii) la cohérence entre le PND, le Programme d’investissement Public (PIP) et le budget de l’Etat ; (iv) la nécessité de privilégier la mobilisation des ressources auprès des partenaires au développement et d’en améliorer significativement le taux de décaissement effectif ; (v) l’accélération des politiques de développement du secteur privé et la promotion des champions nationaux.
Le Vice-Président a également exhorté tous les acteurs impliqués dans le suivi du PND 2021-2025 à s’engager pleinement pour atteindre les objectifs fixés.
Dans son intervention, la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, madame Nialé Kaba, a présenté un bilan des principales réalisations du PND 2021-2025 au titre de l’année 2023, soulignant ainsi les avancées en matière d’infrastructures sociales (santé, éducation) et économiques (routes, aéroports). Elle a également mis en lumière les défis persistants, tels que le développement des grappes industrielles, l’augmentation de la productivité agricole, l’accès universel à une éducation de qualité et à l’eau potable.
Pour rappel, cette rencontre stratégique fait suite à la réunion du Comité de pilotage du 13 juin 2024, présidée par le Premier Ministre, monsieur Beugré Mambé.
Source : Sercom MEPD, Rédaction Portail web MEPD
Actualités