Actualités
Home / / Actualités
Actualités
Le Conseil des ministres a approuvé, le 30 septembre 2024, un projet de budget ambitieux pour l'année 2025, s'élevant à 15 339,2 milliards de FCFA. Cette somme représente une augmentation notable de 11,8 % par rapport à l'exercice précédent, qui était établi à 13 720,7 milliards de FCFA. Le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly, a précisé lors d'une conférence de presse que ce budget est structuré en 31 dotations et 153 programmes, minutieusement articulés autour des institutions et des ministères.
L'objectif principal de ce projet budgétaire est de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB, conformément aux normes communautaires de l'UEMOA. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement mettra l'accent sur l'augmentation des recettes intérieures, en optimisant le système fiscal et en élargissant l'assiette fiscale. La maîtrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement sera également une priorité, afin d'assurer une gestion efficiente des ressources publiques.
Des investissements stratégiques seront réalisés dans des secteurs clés tels que l'agriculture, les infrastructures et la santé, considérés comme des moteurs essentiels de la croissance économique. Ces investissements visent non seulement à soutenir la production et l'emploi, mais également à renforcer la résilience de l'économie face aux chocs extérieurs. Par ailleurs, des efforts seront déployés pour atténuer la pauvreté et réduire les disparités sociales, notamment par l'augmentation des allocations destinées aux programmes sociaux et la facilitation de l'accès aux services essentiels.
Le porte-parole du gouvernement a également souligné que la politique budgétaire pour 2025 a pour ambition de dynamiser l'économie nationale, avec un taux de croissance projeté à 6,3 % et une inflation maîtrisée à 3,7 %, en baisse par rapport aux 4 % anticipés pour 2024. Cette prévision de croissance s'inscrit dans un contexte d'amélioration des performances économiques, soutenue par la résilience des secteurs productifs et une demande intérieure en hausse.
Ce projet de budget a été élaboré dans un cadre international relativement stable, malgré les tensions géopolitiques persistantes et les effets croissants du dérèglement climatique qui continuent d'impacter l'économie mondiale. La Côte d'Ivoire, en tant que leader régional, s'engage à renforcer sa position sur les marchés internationaux tout en préservant ses intérêts locaux.
Les priorités énoncées dans ce budget témoignent d'un engagement déterminé envers des politiques économiques inclusives et durables, essentielles pour le développement harmonieux du pays. En conciliant croissance économique et réduction des inégalités, la Côte d'Ivoire aspire à bâtir un avenir prospère pour l'ensemble de sa population, tout en consolidant son rôle au sein de l'UEMOA et en renforçant la coopération régionale. Dans cette dynamique, le gouvernement s'emploie à favoriser un climat d'investissement propice, attirant ainsi des capitaux étrangers tout en soutenant les initiatives locales.
Source : Portail officiel du gouvernement de Côte d’Ivoire, Rédaction Portail web MEPD
Ivory Coast is strengthening its role as an economic engine in West Africa, as evidenced by its remarkable industrial performance in the first half of 2024. Despite uncertainties surrounding the global economy, the country has managed to capitalize on its natural resources to achieve a growth of 5.5% in its industrial sector compared to the same period last year. This dynamism is largely based on the strength of the extractive industries, which saw a growth of 21.8%.
The hydrocarbon sector stands out as the main driver of this progress, with an impressive increase of 46.8%, highlighted by a spectacular jump of 92.4% in crude oil production. This performance is attributed to the emergence of new fields as well as sustained investments in oil and gas infrastructure.
The mining industry also contributes to this momentum, with a growth of 13.8% in the production of metallic ores, including gold, which saw an increase of 20.5%. This development is part of a national strategy aimed at enhancing the mining sector's contribution to the economy while stimulating interest from international investors.
However, this dynamism does not mask certain difficulties. Support activities for the extractive sector recorded a marked decline of 54.7% in June 2024, likely due to external factors such as logistical disruptions or security uncertainties in certain regions. Despite this contraction, the extractive sector showed a 15% increase in volume for the month of June alone, confirming the strength of hydrocarbon production (+55.8%) and the resilience of the mining industry (+2.8%).
These results highlight Ivory Coast's ability to overcome external shocks and maximize the potential of its natural resources. By diversifying its growth drivers, the country is consolidating its position as a regional economic power while opening promising prospects for the entire West Africa region.
Source : Sika finance, Web Portal MEPD Editorial
La Côte d'Ivoire renforce son rôle de moteur économique en Afrique de l’Ouest, comme en témoigne sa performance industrielle remarquable au premier semestre 2024. En dépit des incertitudes pesant sur l’économie mondiale, le pays parvient à capitaliser sur ses ressources naturelles pour enregistrer une croissance de 5,5 % dans son secteur industriel par rapport à la même période l’année précédente. Ce dynamisme repose en grande partie sur la vigueur des industries extractives, dont la croissance s’élève à 21,8 %.
Le secteur des hydrocarbures s’impose comme le principal levier de cette progression, avec une augmentation impressionnante de 46,8 %, marquée par un bond spectaculaire de 92,4 % dans la production de pétrole brut. Cette performance est attribuable à la montée en puissance de nouveaux gisements ainsi qu’à des investissements soutenus dans les infrastructures pétrolières et gazières.
L'industrie minière contribue également à cet élan, avec une croissance de 13,8 % dans la production de minerais métalliques, dont l'or brut qui a connu une progression de 20,5 %. Cette évolution s'inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer la contribution du secteur minier à l’économie, tout en stimulant l’intérêt des investisseurs internationaux.
Toutefois, cette dynamique ne masque pas certaines difficultés. Les activités de soutien au secteur extractif ont enregistré un repli marqué de 54,7 % en juin 2024, sans doute en raison de facteurs externes, tels que des perturbations logistiques ou des incertitudes sécuritaires dans certaines régions. Malgré cette contraction, le secteur extractif a affiché une hausse de 15 % en volume sur le seul mois de juin, confirmant la solidité de la production d’hydrocarbures (+55,8 %) et la résilience de l’industrie minière (+2,8 %).
Ces résultats soulignent la capacité de la Côte d’Ivoire à surmonter les chocs extérieurs et à maximiser le potentiel de ses ressources naturelles. En diversifiant ses moteurs de croissance, le pays consolide sa position de puissance économique régionale, tout en ouvrant des perspectives prometteuses pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
Le Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO, lors de sa session du 11 septembre 2024, a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés, malgré une inflation croissante dans la zone UEMOA. Le taux de refinancement reste fixé à 3,50 % et le taux du guichet de prêt marginal à 5,50 %, inchangés depuis décembre 2023. Cette décision contraste avec les politiques de baisse des taux adoptées par d'autres grandes banques centrales telles que la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (FED).
L'inflation a atteint 4,1 % au deuxième trimestre 2024, bien au-dessus de l'objectif de la BCEAO fixé entre 1 et 3 %. Cette hausse est attribuée à plusieurs facteurs, dont une mauvaise campagne agricole, des contraintes logistiques dues à des troubles sécuritaires, et la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l'énergie. La fermeture de certaines frontières régionales a exacerbé ces tensions. En juillet 2024, l'inflation était de 4,4 %, marquant une accélération continue depuis décembre 2023, où elle s'établissait à 2,3 %.
Malgré cette flambée des prix, la croissance économique de l'UEMOA reste robuste, avec un PIB réel en hausse de 5,3 % au deuxième trimestre 2024, et une prévision de croissance de 5,9 % pour l'ensemble de l'année. Toutefois, l'inflation reste une source d'inquiétude, avec des prévisions de 3,7 % pour 2024, avant un retour potentiel dans la fourchette cible en 2025, sous réserve d'une amélioration des conditions agricoles et d'une baisse des prix mondiaux des denrées alimentaires.
Le maintien des taux élevés a pour conséquence directe des rendements obligataires supérieurs à 7 % pour les titres souverains des États membres de l'UEMOA. Certains pays, comme le Niger, voient leurs rendements atteindre jusqu'à 9 % ou 10 %, augmentant le coût du service de la dette publique. Les banques commerciales, qui empruntent à 5,5 % sur le guichet marginal, répercutent cette hausse sur les crédits, rendant le coût du financement élevé pour les entreprises et les ménages.
La BCEAO doit naviguer entre ces pressions inflationnistes et la nécessité de soutenir la croissance économique, tout en gérant les risques liés à l'endettement public et à un environnement géopolitique et climatique incertain. Des décisions monétaires cruciales seront attendues dans les prochains mois, en fonction de l'évolution de ces variables économiques clés.
Source : Agence ecofin, Rédaction Portail web MEPD
Actualités