Le mercredi 30 octobre 2024, le Conseil des ministres s’est réuni au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire. Cette session a été l’occasion de prendre acte des résultats obtenus par la délégation ivoirienne, conduite par la Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, tenues du 21 au 26 octobre 2024.
Ces rencontres internationales, centrées sur la résilience de l’économie mondiale et le rôle stratégique de l’Afrique dans les réformes des institutions de Bretton Woods, ont mis en lumière la place croissante du continent. Cela s’illustre par l’attribution d’une troisième chaise pour l’Afrique subsaharienne au Conseil d’administration du FMI, un pas important pour renforcer la représentation africaine. Parmi les moments marquants, on note la présentation officielle de Monsieur Wautabouna Ouattara, nouveau représentant de la Côte d'Ivoire au Conseil d’administration du FMI, témoignage du poids grandissant du pays au sein de cette organisation internationale.
Pour la Côte d’Ivoire, ces assemblées ont permis de souligner les performances remarquables de son programme économique et financier, de même que ses initiatives pour la résilience et la durabilité, soutenues par la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Un des moments clés a été la table ronde consacrée au financement de l’action climatique en Côte d’Ivoire, un sujet qui a captivé l’attention du FMI, de la Banque mondiale et du secteur privé, tous saluant les progrès significatifs réalisés par le pays dans ce domaine.
Ainsi, dans le cadre de ces assises, la Côte d'Ivoire a signé deux accords de financement destinés à soutenir ses ambitions de développement. Le premier accord, signé avec le Fonds de l’OPEP pour le développement international, porte sur un financement de 39,3 milliards de FCFA, tandis que le second, conclu avec le Millenium Challenge Corporation (MCC), s’élève à 2,7 milliards de FCFA. Ces ressources supplémentaires viennent renforcer la mise en œuvre des projets de transformation économique de la Côte d’Ivoire, en harmonie avec sa stratégie de croissance inclusive et de durabilité environnementale, confirmant ainsi son engagement pour un avenir prospère et résilient.
Source : CCM du 30/10/2024, Rédaction Portail web MEPD
En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se tiennent du 21 au 26 octobre 2024 à Washington, la Côte d'Ivoire a signé un accord de financement stratégique avec le Fonds OPEP pour le développement international (OFID). D’un montant de 36 milliards de FCFA (60 millions de dollars), cet accord vise à soutenir le programme d'appui à la transformation économique et à la gouvernance inclusive du pays, en ligne avec la vision du Président Alassane Ouattara. Le ministre des Finances et du Budget, Monsieur Adama Coulibaly, qui a paraphé cet accord, a souligné que ce financement donnera un élan au Plan national de développement (PND) ivoirien, lequel repose sur la transformation économique et la gouvernance équitable.
Simultanément, la Côte d’Ivoire poursuit un agenda ambitieux lors de ces Assemblées annuelles, avec une délégation de haut niveau composée, entre autres, du ministre des Finances et du Budget, Monsieur Adama Coulibaly, et de la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Madame Nialé Kaba.
Lors de la réunion du groupe consultatif africain présidée par Madame Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, le ministre Coulibaly a réitéré la nécessité d'un soutien accru pour le financement climatique en Afrique, invoquant notamment l’initiative d’Abidjan, le "Legacy Programme", initiée par le Président Ouattara lors de la COP 15. Selon lui, ce financement international est crucial pour permettre aux pays africains de relever les défis climatiques, bien que le continent soit peu responsable des émissions de carbone mondiales.
Outre les questions climatiques, la Côte d’Ivoire a aussi consolidé sa coopération avec le FMI, notamment dans le cadre de la troisième revue de la facilité élargie de crédit, des dispositifs de résilience et de la durabilité, et des consultations régulières de politique économique. Cette relation étroite entre le FMI et la Côte d’Ivoire témoigne de la qualité des réformes économiques menées dans le pays.
Enfin, la reconnaissance par le FMI de la voix de l’Afrique subsaharienne, avec l’attribution d’une troisième chaise d’administrateur, marque un tournant pour la représentation du continent au sein de l’institution. Cet honneur de nommer un premier administrateur pour l'Afrique de l'Ouest réaffirme le positionnement stratégique de la Côte d’Ivoire au sein des instances mondiales, reflétant son rôle croissant comme moteur de croissance et partenaire fiable de la communauté internationale.
Source : SERCOM MFB, Rédaction Portail web MEPD
Côte d’Ivoire : mobilisation avec succès de 77 milliards FCFA sur le marché de l’UMOA
Deux semaines après une mobilisation inférieure aux attentes, s'élevant à 55,14 milliards de FCFA, la Côte d'Ivoire a de nouveau sollicité le marché des titres publics de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA) le 22 octobre 2024. Cette nouvelle opération a permis de lever un total de 77 milliards de FCFA (117,4 millions d’euros), dépassant ainsi l'objectif initial fixé à 70 milliards de FCFA. Le montant global des soumissions des investisseurs s’est élevé à 79,6 milliards de FCFA, avec un taux d'absorption de 96,72 %, Abidjan ayant choisi de retenir 77 milliards de FCFA, soit 7 milliards au-delà du montant prévu en adjudication.
L'opération s'est structurée autour de deux émissions de Bons Assimilables du Trésor (BAT), de maturités respectives de 28 et 77 jours, ainsi que de trois émissions d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) avec des échéances à 3, 5 et 7 ans. Les émissions de BAT ont permis de collecter 38,39 milliards et 14,6 milliards de FCFA, pour des taux marginaux de 6,25 % et 6,5 %, et des taux de rendement moyen pondéré respectivement de 5,4 % et 6,59 %.
Pour les OAT, les montants levés ont été plus modestes avec 0,12 milliard pour l’échéance à 3 ans, 7,93 milliards pour celle à 5 ans et 15,95 milliards de FCFA pour l'échéance à 7 ans. Les prix marginaux des OAT étaient respectivement de 9 550, 9 300 et 9 598 FCFA, tandis que les taux de rendement moyen pondéré se sont établis à 7,45 %, 7,65 % et 6,74 %.
À noter que la majorité des fonds levés provient de la Côte d'Ivoire, représentant 81,97 % des souscriptions, soit un montant de 63,12 milliards de FCFA. Cette forte participation des investisseurs locaux démontre une confiance renouvelée dans les capacités de financement du pays et sa stabilité sur le marché régional des capitaux.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
Standard & Poor's réhausse la note de la Côte d’Ivoire de BB- à BB
La Côte d'Ivoire continue de s’imposer comme un acteur clé en Afrique subsaharienne, avec une dynamique économique soutenue qui attire l’attention des marchés internationaux. En octobre 2024, l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) a rehaussé la note de crédit du pays, passant de « BB- » à « BB », avec une perspective stable. Cette évolution place la Côte d'Ivoire parmi les meilleures notations de la région, juste derrière le Botswana, et reflète la confiance croissante dans sa capacité à honorer ses engagements financiers.
Ce rehaussement s'appuie sur des fondations économiques solides. En effet, la Côte d'Ivoire a réussi à diversifier son économie, longtemps dépendante des matières premières agricoles, en s’orientant vers des secteurs à forte croissance comme l’agro-industrie et l’exploitation pétrolière. L’entrée en production du gisement Baleine en 2023, ainsi que la découverte du gisement Calao, ont renforcé les perspectives de croissance du pays. Entre 2019 et 2024, la Côte d'Ivoire a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,6 %, et les prévisions tablent sur une hausse de 6,6 % du PIB entre 2024 et 2027.
La stabilité monétaire, assurée par l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a également joué un rôle clé dans cette ascension. Grâce à une inflation maîtrisée et des réserves de change adéquates, la confiance des investisseurs étrangers s’est renforcée, faisant de la Côte d'Ivoire une destination prisée pour les capitaux internationaux.
Cependant, des défis persistent. La dépendance aux matières premières, notamment le cacao, et la gestion de la dette publique restent des priorités pour garantir une croissance durable. Le gouvernement ivoirien doit poursuivre ses réformes structurelles pour consolider les acquis et renforcer encore davantage sa résilience face aux aléas économiques mondiaux.
Ainsi, la Côte d'Ivoire, résolument engagée dans son processus de transformation économique, est prête à poursuivre son ascension sur la scène internationale, tout en relevant les défis d’une diversification nécessaire pour un développement soutenu et inclusif.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
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Madame Nialé KABA
25-06-2024
Washington: Le conseil d’administration du FMI conclut la deuxième