SECTEUR PRIVE DE LA SANTE
- Les établissements sanitaires
Le secteur sanitaire privé s’est développé ces dernières années avec l’émergence d’établissements sanitaires privés de différents types (polycliniques, cliniques, centres et cabinets médicaux, infirmeries privées…) qui s’insèrent parfaitement dans les différents niveaux de la pyramide sanitaire.
Il contribue à un peu plus de la moitié de l’offre de services de santé (environ 53%) et est essentiellement présent dans les grandes agglomérations.
D’après les données disponibles à la date du 30 mars 2023, ce sont 3 054 établissements sanitaires privés qui ont été recensés.
Etablissements sanitaires privés par niveau d'interventions 2023
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Nombre |
Polycliniques médicales |
22 |
Cliniques médicales |
431 |
Centres médicaux |
902 |
Cabinets médicaux |
228 |
Maternités |
157 |
Centres de soins infirmiers et assimilés |
1290 |
Centres d'imagerie et de laboratoire |
24 |
Total |
3054 |
Source : Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Mars 2023
- Le secteur pharmaceutique
Le secteur pharmaceutique privé occupe également une place prépondérante dans le système de santé et couvre 80% à 90% de la fourniture de médicaments. Ce secteur pharmaceutique privé comprend essentiellement :
- des grossistes-répartiteurs au nombre de quatre (04) (UBIPHARM, COPHARMED, DPCI et TEDIS PHARMA CI) qui importent plus de 90% de leurs produits ;
- des officines privées de pharmacie au nombre de mille deux cent cinquante (1 250) à fin décembre 2022 ;
- des unités de production de médicaments au nombre de dix (10), toutes en activité en 2022.
- Médecine traditionnelle
Le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHPCU) a mis en application les recommandations de l’OMS, en intégrant la médecine traditionnelle au niveau de ses priorités.
L’exercice et l’organisation de la médecine et la pharmacopée traditionnelles sont réglementés par la Loi n°2015-536 du 20 juillet 2015 et le Décret n°2016-24 du 27 janvier 2016, portant Code d’Ethique et de Déontologie des praticiens de médecine et pharmacopée traditionnelles.
Ce secteur compte plus de 8 500 Praticiens de Médecine Traditionnelle (PMT) recensés par le Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle (PNPMT), organisés en associations nationales et fédérations. Les capacités de ces Praticiens sont renforcées en anatomie, hygiène conventionnelle, techniques de collecte et de conservation durable des plantes médicinales, connaissance des maladies, etc.
Plusieurs activités de recherche et développement ont été réalisées et ont abouti notamment à l’obtention d’autorisations de commercialisation délivrées pour des Médicaments Traditionnels Améliorés (MTA) (Dartran®, Dimitana® et Baume ALAFIA®). Ainsi, depuis septembre 2014, une Unité de Médecine Traditionnelle (MT) a été ouverte au CHU de Treichville dans le cadre d’un projet pilote.