La Côte d'Ivoire continue de s’imposer comme un acteur clé en Afrique subsaharienne, avec une dynamique économique soutenue qui attire l’attention des marchés internationaux. En octobre 2024, l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) a rehaussé la note de crédit du pays, passant de « BB- » à « BB », avec une perspective stable. Cette évolution place la Côte d'Ivoire parmi les meilleures notations de la région, juste derrière le Botswana, et reflète la confiance croissante dans sa capacité à honorer ses engagements financiers.
Ce rehaussement s'appuie sur des fondations économiques solides. En effet, la Côte d'Ivoire a réussi à diversifier son économie, longtemps dépendante des matières premières agricoles, en s’orientant vers des secteurs à forte croissance comme l’agro-industrie et l’exploitation pétrolière. L’entrée en production du gisement Baleine en 2023, ainsi que la découverte du gisement Calao, ont renforcé les perspectives de croissance du pays. Entre 2019 et 2024, la Côte d'Ivoire a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,6 %, et les prévisions tablent sur une hausse de 6,6 % du PIB entre 2024 et 2027.
La stabilité monétaire, assurée par l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a également joué un rôle clé dans cette ascension. Grâce à une inflation maîtrisée et des réserves de change adéquates, la confiance des investisseurs étrangers s’est renforcée, faisant de la Côte d'Ivoire une destination prisée pour les capitaux internationaux.
Cependant, des défis persistent. La dépendance aux matières premières, notamment le cacao, et la gestion de la dette publique restent des priorités pour garantir une croissance durable. Le gouvernement ivoirien doit poursuivre ses réformes structurelles pour consolider les acquis et renforcer encore davantage sa résilience face aux aléas économiques mondiaux.
Ainsi, la Côte d'Ivoire, résolument engagée dans son processus de transformation économique, est prête à poursuivre son ascension sur la scène internationale, tout en relevant les défis d’une diversification nécessaire pour un développement soutenu et inclusif.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD