NOTE SUR LE SECTEUR BANCAIRE EN COTE D’IVOIRE

En bref

 

  • En 2015, le système bancaire de la Côte d’Ivoire a bénéficié de la bonne tenue de l’activité économique nationale qui a évolué à un rythme de 9,2% après 8,5% en 2014.
  • Le système bancaire comprend une représentation nationale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et vingt-six (26) banques commerciales. Il s’est enrichi de l’implantation de la Banque de l’Union (BDU, ex Banque de développement du Mali) et de Fidelis Finance (Burkina Faso).
  • Les établissements de crédit en activité sur le territoire national, affichent un total bilan 8 294 milliards, en augmentation de 24,9% par rapport à 2014.
  • Les ressources globales mobilisées par les banques en activité se sont accrues de 21,8% pour se situer à 6 944 milliards, après une hausse de 20,5% en 2014.
  • Le taux brut de dégradation du portefeuille clientèle est passé de 11,2% à 9,7% en 2015 tandis que le taux net s’est accru de 0,3 point de pourcentage en 2015.

 

 

 

NOTE SUR LE SECTEUR BANCAIRE EN COTE D’IVOIRE

 

En 2015, le système bancaire de la Côte d’Ivoire a bénéficié de la bonne tenue de l’activité économique nationale qui a évolué à un rythme de 9,2% après 8,5% en 2014.

Le système bancaire comprend une représentation nationale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et vingt-six (26) banques commerciales. Il s’est enrichi de l’implantation de la Banque de l’Union (BDU, ex Banque de développement du Mali) et de Fidelis Finance (Burkina Faso).

Les établissements de crédit en activité sur le territoire national, affichent un total bilan 8 294 milliards, en augmentation de 24,9% par rapport à 2014.

 

Parallèlement, le réseau poursuivit son extension avec la hausse du nombre d’agences et de bureaux. Ce rapprochement de la clientèle se traduit par une augmentation des ouvertures de comptes. Par ailleurs, le système bancaire compte 896 guichets automatiques, en hausse de 4,7% (40 unités) en 2015.

 

Les ressources globales mobilisées par les banques en activité se sont accrues de 21,8% pour se situer à 6 944 milliards, après une hausse de 20,5% en 2014. Ces ressources sont constituées de 86,7% de dépôts et emprunts de la clientèle. Les fonds propres se sont consolidés de 455,8 milliards, en lien notamment avec la réforme relative à l’augmentation du capital minimum qui passe de 5 à 10 milliards.

 

Les emplois nets se sont accrus de 27,6% pour atteindre 7 002 milliards, dont 67,8% de crédits à la clientèle et 20,3% de titres de placement.

 

Le taux brut de dégradation du portefeuille clientèle est passé de 11,2% à 9,7% en 2015 tandis que le taux net s’est accru de 0,3 point de pourcentage en 2015.

 

Sur le plan de la rentabilité, le Produit Net Bancaire (PNB) a augmenté de 15,4% pour atteindre 472,7 milliards, après une hausse de 18,1% en 2014. Le résultat brut d’exploitation après amortissement a atteint 178,7 milliards, en augmentation de 28,0%. Cette même tendance est observée au niveau du coefficient net d’exploitation qui s’est amélioré en s’établissant à 67,0% contre 70,0% un an plus tôt.

 

Au niveau des normes prudentielles, le ratio de solvabilité (couverture des risques par les fonds propres) s’est amélioré entre 2013 et 2014, passant de 9,9% à 10%, un niveau supérieur à la norme de 8% recommandé par les règles de Bâle I encore en application dans la zone UEMOA.