Côte d’Ivoire : Une enveloppe de 1,13 Milliard $ dédiée aux routes en 2025
La Côte d’Ivoire affirme son ambition de modernisation infrastructurelle avec un programme routier ambitieux pour l’année 2025. Selon le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, monsieur Amédé Koffi Kouakou, le pays prévoit d’achever le bitumage de 1 922 kilomètres de nouvelles routes, une initiative qui s’inscrit parmi les priorités stratégiques du gouvernement.
Cette ambition s’appuie sur un budget de 703 milliards FCFA (1,13 milliard USD) récemment approuvé par le Sénat, destiné à la fois à la construction de nouvelles infrastructures et à la rénovation du réseau routier existant. En parallèle des nouvelles routes, les dotations couvriront le renforcement de 993 kilomètres de routes déjà en service et la poursuite des projets inscrits dans le Programme d’Entretien Routier (PER) 2023-2025, sous la supervision de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE).
En 2024, les performances du ministère révèlent un taux de réalisation de 52 % pour les nouvelles routes bitumées, 91 % pour les travaux de renforcement des routes, et un taux global d’exécution des ouvrages conforme aux prévisions annuelles de 75 %.
La dynamique actuelle s’inscrit dans une stratégie nationale de grande envergure qui, au-delà des axes interurbains, cible également les infrastructures urbaines. À Abidjan, le Projet de transport urbain d’Abidjan (PTUA) a permis la construction de plusieurs ouvrages majeurs tels que les 4ᵉ et 5ᵉ ponts, des échangeurs, et des tronçons routiers essentiels à la fluidité de la circulation.
En parallèle, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) s’est engagée à réhabiliter plus de 27 000 km de routes en terre dans les régions d’Abidjan et de l’intérieur du pays d’ici à 2025. Cette initiative vise à améliorer la connectivité des zones rurales et à soutenir le développement économique régional.
Avec un réseau routier national de plus de 82 000 km de routes classées et plus de 200 000 km de routes non classées, la Côte d’Ivoire ambitionne de consolider son rôle de plaque tournante des échanges en Afrique de l’Ouest.
Source : Agence ecofin, Rédaction Portail web MEPD