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Les bassins d'Orange et ivoirien : fers de lance des découvertes pétrolières africaines en 2024

Dans un contexte mondial marqué par une diminution des découvertes d'hydrocarbures, l'Afrique s'affirme comme une région stratégique pour l'exploration pétrolière, notamment grâce au potentiel de ses zones offshore. Selon le rapport « High Impact Wells 2025 » de S&P Global, les campagnes d'exploration en Afrique ont été particulièrement fructueuses en 2024, avec des découvertes majeures dans les bassins d'Orange et de la Côte d'Ivoire.

Ces deux bassins ont été les principaux contributeurs aux 2,9 milliards de barils équivalent pétrole découverts sur le continent en 2024, représentant 35 % des ressources pétrolières identifiées mondialement cette année-là. Cette performance contraste avec 2023, où l'Afrique ne contribuait qu'à hauteur de 7 % aux nouvelles découvertes mondiales.

Le bassin d'Orange, en particulier, a confirmé sa montée en puissance initiée en 2022 avec la découverte du gisement Venus-1 par TotalEnergies. En 2024, cette zone a vu la mise en évidence de nouveaux gisements, notamment le champ Mopane 1X par la société portugaise Galp. Selon S&P Global, le bassin d'Orange figure parmi les trois bassins ayant contribué à la moitié des ressources pétrolières découvertes mondialement en 2024, aux côtés de la province d'Arabie centrale et du bassin de Guyane en Amérique du Sud.

Parallèlement, le bassin sédimentaire ivoirien s'est distingué par des découvertes significatives, notamment le gisement Calao identifié grâce au forage du puits Murène 1X par Eni. Depuis la découverte du gisement Baleine en 2021, cette zone offshore de la Côte d'Ivoire est devenue l'une des plus prolifiques d'Afrique.

Cependant, cette dynamique africaine contraste avec la tendance mondiale. En 2024, les volumes de pétrole et de gaz nouvellement découverts à l'échelle mondiale ont atteint 8,8 milliards de barils équivalent pétrole, soit bien en deçà de la moyenne annuelle de 15,4 milliards de la dernière décennie, représentant le niveau le plus bas depuis les années 1950.

Source : Agence ecofin, Rédaction Portail web MEPD


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