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Lors de la tribune "Les Rendez-vous du Gouvernement" du 6 juin 2024, le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Monsieur Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a dévoilé des perspectives prometteuses pour l'extraction de l'or en Côte d'Ivoire, annonçant des découvertes de classe mondiale à venir, en complément du projet KONÉ. Il a précisé que des indices substantiels indiquent d'importantes réserves de minerais stratégiques et critiques dans la moitié Ouest et le Nord-Est du pays, avec des études en cours pour confirmer et quantifier ces ressources.
Le ministre a également mis en lumière une croissance significative des productions annuelles d’or, de manganèse et de nickel. Entre 2012 et 2023, les investissements privés annuels ont été multipliés par six, atteignant 386 milliards de FCFA en 2023. Parallèlement, le nombre de permis de recherche a presque doublé, passant de 120 à près de 200, tandis que les permis et projets d’exploitation ont triplé, de 9 à 28 sur la même période.
Cette dynamique a engendré des recettes fiscales impressionnantes, s’élevant à 372 milliards de FCFA en 2023, soit près de vingt fois le montant enregistré en 2012. Ces chiffres témoignent de la vitalité et du potentiel croissant du secteur minier ivoirien, propulsant ainsi le pays vers de nouveaux sommets économiques.
Source : Portail du Gouvernement, Rédaction Portail web MEPD
Le gouvernement ivoirien a récemment annoncé une hausse notable de 11,5 % du budget national pour l'année 2025, portant celui-ci à 15 301 milliards FCFA (soit 25,1 milliards de dollars), comparativement à 13 720,7 milliards FCFA (22,5 milliards de dollars) en 2024. Cette déclaration a été faite par le Ministre Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, à l'issue du Conseil des ministres du 12 juin 2024. Les projections gouvernementales anticipent une poursuite de cette tendance haussière, avec un budget atteignant 17 070 milliards FCFA (28,1 milliards de dollars) en 2026, puis 17 480 milliards FCFA (28,7 milliards de dollars) en 2027.
Au cours de la période 2025-2027, le gouvernement ivoirien déploiera une politique budgétaire ambitieuse visant à accroître l'efficacité du recouvrement des recettes intérieures tout en maîtrisant les charges de fonctionnement. Cette stratégie budgétaire s'accompagnera d'une gestion prudente de la dette publique, afin de soutenir l'augmentation des investissements et des dépenses dédiées à la lutte contre la pauvreté.
Ces initiatives se déploient dans un contexte économique favorable pour la Côte d'Ivoire, marquée par une dynamique de croissance robuste et des perspectives prometteuses. En mai dernier, l'agence de notation Standard & Poor’s Global Ratings a relevé la note de la Côte d'Ivoire à « BB- », assortie de perspectives évoluant de « stables » à « positives », faisant suite à l'émission réussie d'un eurobond de 2,6 milliards de dollars en janvier. Par ailleurs, le pays a récemment conclu deux accords de financement totalisant 4,8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), de la facilité élargie de crédit (FEC) et de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
Le document de programmation budgétaire pluriannuelle 2025-2027 repose sur une prévision de croissance annuelle moyenne du PIB de 7,4 %. Ces perspectives de croissance, alliées aux réformes budgétaires annoncées, reflètent l'engagement résolu du gouvernement ivoirien à poursuivre la transformation structurelle de l'économie nationale, à renforcer la gestion des finances publiques et à améliorer les conditions de vie de la population.
Source : Agence Ecofin, Rédaction Portail web MEPD
La Côte d'Ivoire, pilier économique de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), a récemment été évaluée en termes de transparence budgétaire par l'organisation non gouvernementale International Budget Partnership (IBP). Cette évaluation, dans le cadre de l’Enquête semestrielle sur le budget ouvert (OBS), a attribué au pays une note de 54 sur 100, un indicateur global, indépendant et comparable de la transparence, de la participation et du contrôle budgétaire. Grâce à cette performance, la Côte d'Ivoire se positionne au 51e rang sur les 125 pays examinés en 2023. L'OBS repose sur l'examen de huit documents budgétaires clés : la déclaration pré-budgétaire, la proposition de budget de l'exécutif, le budget adopté, le budget des citoyens, ainsi que les rapports en cours d'année.
Depuis 2017, la Côte d'Ivoire a réalisé des progrès significatifs en matière de transparence budgétaire. La note du pays est passée de 24 à 54 en 2023, témoignant d'une volonté soutenue de réforme et de transparence. Ces avancées ont permis à la Côte d'Ivoire de se hisser à la deuxième place au sein de l'UEMOA, derrière le Bénin (79) et devant le Sénégal (42), le Niger (33), le Togo (17), le Mali (10) et la Guinée-Bissau (5). À l'échelle continentale, la Côte d'Ivoire figure parmi les dix premiers pays, occupant la 8e place.
Pour continuer sur cette lancée et améliorer encore sa transparence budgétaire, l'IBP a formulé plusieurs recommandations clés pour la Côte d'Ivoire. Il s’agit : (i) d’inclure dans le projet de budget de l'exécutif des données détaillées sur les dépenses ainsi que sur la situation financière du gouvernement; (ii) d’intégrer dans le rapport de fin d'année des comparaisons entre les estimations d'emprunt et les résultats réels, les résultats non financiers prévus et réalisés, ainsi que les prévisions macroéconomiques initiales et les résultats réels; (iii) d’améliorer l'exhaustivité du rapport d'audit en incluant des audits des fonds extrabudgétaires relevant du mandat de la Cour des comptes, ainsi qu’un résumé analytique.
Le chemin parcouru par la Côte d'Ivoire en matière de transparence budgétaire est indéniablement impressionnant. Soutenu par un cadre juridique et institutionnel rigoureux, le pays se positionne favorablement pour une transformation budgétaire continue. En consolidant ces acquis et en suivant les recommandations de l'IBP, la Côte d'Ivoire peut aspirer à devenir un modèle de transparence budgétaire en Afrique et au-delà.
Source : SIKA Finance, Rédaction Portail web MEPD
Lors de la tribune hebdomadaire "Tout savoir sur", organisée par le Centre d'information et de Communication gouvernementale (CICG), Monsieur Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil coton-anacarde, a souligné la position de la Côte d'Ivoire en tant que premier producteur mondial de noix de cajou depuis 2015. À la fin de l'année 2023, la production ivoirienne a atteint 1,225 million de tonnes, enregistrant une hausse de 19,16 % par rapport à l'année précédente. Cette performance représente 40 % de l'offre mondiale de noix de cajou brute.
La filière de la noix de cajou, qui contribue à hauteur de 7 % du PIB ivoirien, a bénéficié de plusieurs facteurs favorables. Parmi ceux-ci, les avancées de la recherche agronomique avec l'introduction de variétés d'anacardiers à haut rendement, ainsi que l'encadrement et la sensibilisation des producteurs aux meilleures pratiques agricoles.
Pour l'année 2024, la Côte d'Ivoire avait initialement prévu une production de 1,250 million de tonnes. Cependant, en raison de conditions climatiques défavorables affectant l'ensemble de la zone de production, cette prévision a été révisée à un million de tonnes.
En termes de transformation locale, la Côte d'Ivoire a réalisé des progrès notables. Le taux de transformation de la noix de cajou est passé de 6,22 % (40 383 tonnes) en 2016 à 21 % (265 863 tonnes) de la production nationale en 2023, faisant du pays le troisième plus grand transformateur mondial. L'objectif national est de transformer 50 % de la production d'ici 2027.
Pour soutenir cette ambition, la Côte d'Ivoire compte une trentaine d'unités industrielles avec une capacité installée de traitement de 350 000 tonnes. L'implantation de ces usines a créé plus de 15 000 emplois directs, dont 70 % bénéficient aux femmes, renforçant ainsi l'impact socio-économique de la filière.
La campagne commerciale 2024, débutée le 21 février, a introduit un "prix plancher obligatoire" de 275 FCFA par kilogramme. À ce jour, 1 570 acheteurs bord champ agréés et 193 entreprises d'exportation participent à cette campagne, illustrant le dynamisme et l'organisation du secteur.
En conclusion, la Côte d'Ivoire confirme son statut de leader mondial dans la production de noix de cajou grâce à une augmentation significative de la production et à une stratégie de transformation locale ambitieuse. Ces succès, soutenus par des initiatives gouvernementales et des efforts concertés des producteurs, placent le pays dans une position favorable pour atteindre ses objectifs futurs et renforcer encore davantage sa contribution à l'économie nationale et mondiale.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
Lors de la tribune hebdomadaire "Tout savoir sur", organisée par le Centre d'information et de Communication gouvernementale (CICG), Monsieur Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil coton-anacarde, a souligné la position de la Côte d'Ivoire en tant que premier producteur mondial de noix de cajou depuis 2015. À la fin de l'année 2023, la production ivoirienne a atteint 1,225 million de tonnes, enregistrant une hausse de 19,16 % par rapport à l'année précédente. Cette performance représente 40 % de l'offre mondiale de noix de cajou brute.
La filière de la noix de cajou, qui contribue à hauteur de 7 % du PIB ivoirien, a bénéficié de plusieurs facteurs favorables. Parmi ceux-ci, les avancées de la recherche agronomique avec l'introduction de variétés d'anacardiers à haut rendement, ainsi que l'encadrement et la sensibilisation des producteurs aux meilleures pratiques agricoles.
Pour l'année 2024, la Côte d'Ivoire avait initialement prévu une production de 1,250 million de tonnes. Cependant, en raison de conditions climatiques défavorables affectant l'ensemble de la zone de production, cette prévision a été révisée à un million de tonnes.
En termes de transformation locale, la Côte d'Ivoire a réalisé des progrès notables. Le taux de transformation de la noix de cajou est passé de 6,22 % (40 383 tonnes) en 2016 à 21 % (265 863 tonnes) de la production nationale en 2023, faisant du pays le troisième plus grand transformateur mondial. L'objectif national est de transformer 50 % de la production d'ici 2027.
Pour soutenir cette ambition, la Côte d'Ivoire compte une trentaine d'unités industrielles avec une capacité installée de traitement de 350 000 tonnes. L'implantation de ces usines a créé plus de 15 000 emplois directs, dont 70 % bénéficient aux femmes, renforçant ainsi l'impact socio-économique de la filière.
La campagne commerciale 2024, débutée le 21 février, a introduit un "prix plancher obligatoire" de 275 FCFA par kilogramme. À ce jour, 1 570 acheteurs bord champ agréés et 193 entreprises d'exportation participent à cette campagne, illustrant le dynamisme et l'organisation du secteur.
En conclusion, la Côte d'Ivoire confirme son statut de leader mondial dans la production de noix de cajou grâce à une augmentation significative de la production et à une stratégie de transformation locale ambitieuse. Ces succès, soutenus par des initiatives gouvernementales et des efforts concertés des producteurs, placent le pays dans une position favorable pour atteindre ses objectifs futurs et renforcer encore davantage sa contribution à l'économie nationale et mondiale.
Source : Sika finance, Rédaction Portail web MEPD
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