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En marge du premier sommet Afrique - Corée du Sud qui s’est tenu à Séoul, du 4 au 5 juin, la Côte d'Ivoire se distingue déjà par une avancée notable. La Côte d'Ivoire a réussi à obtenir un prêt conséquent de 1 milliard de dollars, soit 600 milliards FCFA, accordé par le Fonds coréen de coopération pour le développement économique. Cette enveloppe devrait permettre à la Côte d'Ivoire de financer divers projets de développement sur la période 2024-2028, selon une note publiée le 3 juin par le ministère ivoirien des Finances et du Budget.
Le prêt a été obtenu en marge du sommet Afrique - Corée du Sud qui s’est tenu à Séoul, du 4 au 5 juin, en présence du Chef de l’Etat SEM. Alassane Ouattara. Ce sommet vise à renforcer et à développer des partenariats entre la Corée du Sud et le continent africain, marquant ainsi une nouvelle ère de coopération. Une délégation de 48 pays africains, ainsi qu'une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement, feront le déplacement pour cet événement d'importance capitale.
Lors d'un entretien à Séoul le 3 juin, le président de la République, et son homologue sud-coréen, Yoon Suk-Yeol, ont souligné la nécessité d'accroître les échanges commerciaux entre leurs deux pays. Ils ont encouragé les secteurs privés ivoirien et coréen à établir des partenariats stratégiques dans des domaines clés tels que la transformation du cacao, de l'anacarde et du caoutchouc naturel. Ils ont également insisté sur l'importance de la collaboration dans les secteurs de la transition digitale, de l'innovation et de l'industrie automobile.
Ce prêt de 1 milliard de dollars symbolise non seulement la confiance de la Corée du Sud en l'avenir économique de la Côte d'Ivoire, mais aussi la volonté commune des deux nations de renforcer leur coopération. Les projets financés par cette enveloppe contribueront de manière significative au développement économique et social de la Côte d'Ivoire, consolidant ainsi les bases d'une croissance durable et inclusive.
Le sommet Afrique - Corée du Sud promet de jeter les bases de partenariats durables et mutuellement bénéfiques, tout en illustrant les nouvelles ambitions de la Corée du Sud sur le continent africain. Pour la Côte d'Ivoire, cette rencontre est une opportunité inestimable de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer sa position sur la scène internationale. Les discussions et accords qui en découleront pourraient bien marquer un tournant décisif dans les relations économiques entre l'Afrique et la Corée du Sud, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération et de développement partagé.
Source : SIKA Finance, Rédaction Portail web MEPD
A l'issue de la deuxième réunion annuelle de son Comité de politique monétaire, tenue le 4 juin 2024, la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a annoncé le maintien de sa politique monétaire actuelle, jugeant celle-ci en adéquation avec les défis économiques de la zone UEMOA.
La BCEAO a confirmé le maintien du principal taux d'intérêt auquel elle prête aux banques commerciales à 3,50 %, ainsi que celui du taux d'intérêt sur le guichet de prêt marginal à 5,50 %. Ces taux, inchangés depuis le 16 décembre 2023, marquent la fin des relèvements accélérés de l'année 2023, motivés par une inflation désormais maîtrisée et une amélioration des comptes extérieurs de l'Union.
En 2023, la BCEAO avait relevé à trois reprises ses taux directeurs pour contenir les pressions inflationnistes. Cette stratégie a porté ses fruits, comme en témoigne le taux d'inflation de l'UEMOA, établi à 2,8 % au premier trimestre 2024, bien à l'intérieur de la fourchette cible de 1 % à 3 %. La maîtrise de l'inflation et l'amélioration des comptes extérieurs ont permis à la BCEAO de stabiliser ses taux directeurs, offrant ainsi un environnement prévisible et favorable à la planification économique et aux investissements.
L'activité économique dans la région reste dynamique, avec une progression du PIB réel de 5,1 % au premier trimestre 2024, contre 4,8 % au trimestre précédent. Cette tendance positive devrait se poursuivre tout au long de l'année, avec une croissance du PIB projetée à un niveau robuste de 6,1 % pour 2024, comparé à 5,3 % en 2023. Cette prévision optimiste reflète la résilience économique de la zone UEMOA, soutenue par des politiques monétaires et fiscales appropriées.
Le maintien des taux directeurs par la BCEAO, dans un contexte d'inflation maîtrisée et de comptes extérieurs en amélioration, illustre l'efficacité de sa politique monétaire prudente. En offrant un cadre stable et prévisible, la Banque centrale contribue à renforcer la confiance des investisseurs et à soutenir une croissance économique durable dans la région. La BCEAO continue ainsi de jouer un rôle crucial dans la stabilité et le développement économique de la zone UEMOA, en adaptant ses instruments pour répondre aux défis actuels et futurs.
En conclusion, la décision de la BCEAO de maintenir ses taux directeurs inchangés est une réponse appropriée aux conditions économiques actuelles de la zone UEMOA. Cette stabilité monétaire, combinée à une croissance robuste du PIB, crée un environnement propice à l'investissement et au développement durable, renforçant la position de la zone UEMOA sur la scène économique régionale et internationale.
Source : SIKA Finance, Rédaction Portail web MEPD
Alors que les deux principaux producteurs mondiaux de caoutchouc naturel, la Thaïlande et l'Indonésie, voient leur production décliner, la Côte d'Ivoire se démarque en prenant la troisième place mondiale, surpassant le Vietnam. En 2023, la Côte d'Ivoire a produit plus de 1,6 million de tonnes de caoutchouc naturel, marquant une hausse de 25% par rapport à l'année précédente. Avec cette performance, la Côte d'Ivoire a contribué à 12% de la production mondiale, sur un total de 13,9 millions de tonnes.
En effet, la baisse de production de 8% en Thaïlande et de 18 % en Indonésie a conduit à une réduction globale de 3 % de la production mondiale de caoutchouc naturel. Parallèlement, la demande mondiale, principalement tirée par l'industrie pneumatique, a également reculé de 1%, atteignant 14,1 millions de tonnes, soit un niveau très proche de l'offre globale.
Auparavant classée quatrième, la Côte d'Ivoire domine désormais la production africaine de caoutchouc naturel, représentant près de 80 % de la production continentale. Cependant, le pays est confronté à un défi majeur : le faible niveau de transformation locale de sa production. Bien que la filière hévéa génère plus de 350 milliards USD (211 612 milliards FCFA) au niveau mondial, seulement 0,5 % de ce montant bénéficie aux producteurs ivoiriens.
Depuis 2021, le gouvernement ivoirien a mis en place une stratégie ambitieuse visant à transformer localement 100 % de la production de caoutchouc naturel d'ici 2025. Les mesures prises commencent à porter leurs fruits. En novembre 2023, le Conseil hévéa-palmier à huile a interdit les exportations de caoutchouc naturel brut afin de garantir l'approvisionnement des industries locales, qui ont connu une progression significative.
Le secteur de l'hévéa en Côte d'Ivoire est soutenu par plusieurs grandes industries, notamment la Société Africaine de Plantation d'Hévéa (SAPH), la Société des Caoutchoucs de Grand-Béréby (SOGB), la Manufacture du Caoutchouc de Kossihouen (MCK SA), la Société de Développement du Caoutchouc Ivoirien (SDCI) et Sud Comoé Caoutchouc (SCC). Ces entreprises jouent un rôle crucial dans la transformation et la valorisation du caoutchouc naturel ivoirien.
En somme, la Côte d'Ivoire se positionne comme un acteur clé dans le marché mondial du caoutchouc naturel. Sa montée en puissance et ses efforts pour augmenter la transformation locale de sa production illustrent une stratégie économique proactive et visionnaire. La réussite de cette stratégie pourrait non seulement renforcer l'économie ivoirienne, mais aussi améliorer significativement les revenus des producteurs locaux, créant ainsi une valeur ajoutée durable pour le pays.
Source : SIKA Finance, Rédaction Portail web MEPD
En ce mercredi 22 mai 2024, l’auditorium de la Primature a été le théâtre de discussions animées lors de la première réunion du Comité Technique de suivi du Plan National de Développement (PND) 2021-2025, présidée par Madame Nialé Kaba, Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement. Aux côtés de Madame Kaba se trouvait Pierre Dimba, Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, ainsi que des partenaires au développement et des représentants du secteur privé ivoirien, tous réunis pour évaluer les avancées d’un plan ambitieux.
Madame Nialé Kaba a présenté un tableau optimiste des résultats de l’année 2023, indiquant un taux de croissance du PIB estimé à 6,5 %, en hausse par rapport aux 6,2 % de 2022. Cette croissance économique vigoureuse témoigne de la résilience de l’économie ivoirienne et de l’efficacité des politiques mises en œuvre dans le cadre du PND. Le volume des investissements en 2023 a atteint 12 137,2 milliards de FCFA, portant le cumul des investissements sur la période 2021-2023 à 31 700,8 milliards de FCFA, soit 53,7 % des 59 000 milliards de FCFA prévus. Cette performance remarquable reflète la détermination du gouvernement à transformer structurellement l’économie du pays.
Les indicateurs macroéconomiques révèlent une dynamique positive. Le taux d’investissement total est passé de 25,2 % du PIB en 2022 à 25,5 % en 2023, démontrant une confiance accrue des investisseurs dans l’avenir économique de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, le taux de pression fiscale s’est amélioré, passant de 12,5 % en 2022 à 13,3 % en 2023, signe d’une gestion rigoureuse des finances publiques. Sur la question des engagements financiers du groupe consultatif, Madame Kaba a précisé que 17 832,6 millions de USD, soit environ 10 699,6 milliards de FCFA, ont été mobilisés entre 2021 et 2023, représentant 68,1 % des 26 179,60 millions de USD (15 706 milliards de FCFA) annoncés. Cette mobilisation substantielle est le fruit de la confiance renouvelée des partenaires internationaux et des efforts concertés du gouvernement.
La réunion a permis de renforcer la compréhension des participants quant aux réalisations majeures du PND et au niveau d’exécution des projets. Les échanges fructueux ont mis en lumière les défis à venir tout en soulignant les succès engrangés. La transformation structurelle de l’économie ivoirienne est bel et bien en marche, portée par une vision claire et des actions concrètes. En conclusion, la Côte d’Ivoire affiche un bilan reluisant dans la mise en œuvre de son Plan National de Développement 2021-2025. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : croissance soutenue, investissements en hausse, amélioration de la pression fiscale et mobilisation efficace des financements. La trajectoire empruntée semble prometteuse, augurant un avenir radieux pour le pays et ses citoyens. Le défi désormais est de maintenir ce cap et de consolider ces acquis pour faire de la Côte d’Ivoire une puissance économique régionale incontournable.
Source : Sercom MEPD , Rédaction Portail web MEPD
La Côte d'Ivoire continue de faire des progrès remarquables dans la gestion de son économie et de ses finances publiques, comme en témoigne son récent classement par Standard & Poor’s Global Ratings. En surpassant l'Afrique du Sud et en devenant le pays présentant le deuxième meilleur profil de risque souverain en Afrique subsaharienne pour la dette extérieure, la Côte d'Ivoire confirme sa position de leader économique dans la région.
Standard & Poor’s a confirmé la note de crédit de la Côte d'Ivoire à « BB- » pour les emprunts à long terme en devises étrangères et a relevé les perspectives de cette note de « stables » à « positives ». Cette amélioration indique une forte probabilité d'un relèvement de la note souveraine dans un avenir proche, ce qui renforcerait davantage la crédibilité financière du pays. En comparaison, l'Afrique du Sud reste notée « BB- » avec des perspectives stables, tandis que le Botswana demeure le mieux noté avec un « BBB+ » et des perspectives stables.
La Côte d'Ivoire a également réussi à attirer des financements internationaux, mettant fin à une période d'exclusion des marchés internationaux de la dette en émettant 2,6 milliards de dollars d'euro-obligations en janvier 2024. Cette capacité à mobiliser des fonds sur les marchés internationaux est un signe fort de la confiance des investisseurs dans l'économie ivoirienne.
Les perspectives économiques du pays restent robustes avec une prévision de croissance de 6,5 % pour 2024, selon le FMI, contre 6,2 % en 2023. Cette croissance est soutenue par une augmentation attendue des exportations de matières premières, malgré une baisse récente de la production cacaoyère. Selon S&P, l'augmentation des exportations pourrait réduire les déséquilibres extérieurs et budgétaires, améliorant ainsi les perspectives économiques globales.
Les récents accords de financement avec le FMI, totalisant 4,8 milliards de dollars, sous les mécanismes MEDC, FEC et FRD, renforcent encore la stabilité financière de la Côte d'Ivoire. Ces accords offrent un soutien crucial pour la mise en œuvre de réformes économiques, le maintien de la stabilité monétaire et politique, et le renforcement de la résilience économique du pays.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire est également notée par Moody’s (Ba2, perspective stable) et Fitch (BB-, perspective stable).
En somme, la Côte d'Ivoire montre une dynamique positive et une résilience économique qui attirent les investisseurs et les partenaires internationaux, consolidant ainsi sa position comme un des principaux moteurs économiques de l'Afrique subsaharienne.
Source : Agence Ecofin, Rédaction Portail web MEPD
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