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Le gouvernement ivoirien fixe des objectifs ambitieux pour augmenter la pression fiscale dans le pays. Actuellement évaluée à 13% du PIB, cette pression fiscale est considérée comme étant en-deçà de la norme de 20% établie dans l'UEMOA. Pour remédier à cette situation, le gouvernement s'engage à accroître progressivement le taux de pression fiscale conformément à un accord avec le FMI sur la période 2023-2026. Cette augmentation progressive visera à atteindre un taux de pression fiscale de 14,4% du PIB en 2024 et de 15,4% en 2026. Cette mesure vise à maximiser les performances en matière de mobilisation de recettes fiscales.
En dépit des efforts pour augmenter la pression fiscale, les recettes du premier trimestre 2024 sont légèrement en deçà des objectifs fixés. Sur les 931,2 milliards FCFA prévus, 913,1 milliards FCFA ont été mobilisés, représentant un taux de réalisation trimestriel de 98%. Cette "légère contre-performance" est expliquée par divers facteurs, notamment l'impact de la réforme des Impôts sur les Traitements et Salaires (ITS), la baisse des droits d’enregistrement du café-cacao, des retards dans la mise en œuvre de certaines dispositions de l’annexe fiscale 2024, ainsi que des problèmes liés à l'instabilité du réseau informatique. Néanmoins, les recettes du premier trimestre ont enregistré une augmentation notable par rapport à la même période de l'année précédente, passant de 810,9 milliards FCFA à 913,1 milliards FCFA, soit une croissance de 12,6%.
Dans le cadre d'une initiative visant à renforcer l'efficacité du système budgétaire, le gouvernement a récemment adopté une mesure consistant à requalifier certaines recettes de service perçues par des services administratifs publics en recettes fiscales. Cette décision concerne 122 recettes de service identifiées dans les différents ministères suite à une étude. Ces recettes requalifiées seront désormais intégrées dans le tableau des opérations financières de l’État (TOFE), ce qui devrait contribuer à améliorer les résultats de la Direction Générale des Impôts (DGI) pour le prochain trimestre. Un nouvel objectif de recettes a été fixé à 1 314,7 milliards FCFA pour cette période.
Source : SIKA finance, Rédaction Portail web MEPD
La récente admission de la Côte d'Ivoire à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) représente un jalon pour son développement économique. Cette décision, annoncée le 17 avril 2024 par le porte-parole du gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly, ouvre de vastes horizons pour l'économie ivoirienne, attestant ainsi de son ascension sur le plan international.
La BERD, établie en 1991, a traditionnellement concentré ses efforts sur les pays d'Europe centrale, de l'Est, d'Asie centrale et d'Afrique du Nord. Toutefois, elle élargit désormais son champ d'action à l'Afrique subsaharienne, en réponse aux impératifs croissants de financement pour le développement dans cette région.
L'intégration de la Côte d'Ivoire à la BERD témoigne de la confiance en la solidité de son économie et de son engagement envers le progrès économique et social. Cette décision reflète ainsi la reconnaissance du pays en tant qu'acteur majeur dans la promotion d'une croissance inclusive et durable.
Les avantages de cette adhésion sont multiples. La Côte d'Ivoire pourra désormais bénéficier de financements substantiels pour des projets structurants tels que les infrastructures et le développement du secteur privé. Ces investissements sont essentiels pour stimuler la croissance économique et créer des emplois, tout en renforçant la résilience face aux défis économiques mondiaux.
En outre, cette intégration permettra à la Côte d'Ivoire de tirer parti de l'expertise et du réseau de la BERD, facilitant ainsi la mise en œuvre efficace des projets financés et renforçant les partenariats avec d'autres acteurs du développement.
En somme, l'intégration de la Côte d'Ivoire à la BERD marque un tournant décisif pour son développement économique. Elle ouvre de nouvelles perspectives et opportunités qui devraient contribuer à renforcer la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie de la population ivoirienne.
Source : Portail du Gouvernemental, Rédaction Portail web MEPD
Une délégation du Ministère de l'Économie, du Plan et du Développement ainsi que du Ministère des Finances et du Budget de la Côte d'Ivoire séjournent à Washington DC du 15 au 20 avril 2024 où elle prend part aux Réunions de Printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale .
Sous le thème « Relever en même temps les grands défis mondiaux », cet événement de premier plan réunit les sommités mondiales de l'économie, des finances et des questions de développement durable, pour discuter des enjeux économiques planétaires.
Les Réunions de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale incarnent l'esprit de solidarité et d'innovation nécessaires pour construire un avenir économique plus résilient et prospère pour tous.
Source : Rédaction Portail web MEPD
La croissance économique de l'Afrique subsaharienne devrait connaître une accélération notable en 2024 pour atteindre 3,4% contre 2,6% en 2023, selon les dernières projections de la Banque mondiale présentées dans son rapport Africa's Pulse. Cette embellie est principalement portée par les économies phares de la région, qui ont sous-performé ces dernières années par rapport à leur potentiel.
En tête de file, le Nigeria se distingue en tant que principal moteur de cette croissance, avec une contribution attendue de 0,88 point de pourcentage malgré un contexte marqué par d'importantes réformes macroéconomiques et fiscales.
Dans le même sillage, l'Éthiopie et le Kenya contribuent respectivement avec 0,39 et 0,25 point de pourcentage, tandis que la Côte d'Ivoire suit de près avec 0,23 point de pourcentage. Cette dernière devrait bénéficier d'une croissance de 6,6%, alimentée par l'essor de la production et des exportations de pétrole, notamment grâce au développement du gisement pétrolier offshore Baleine.
Ces quatre pays (Nigeria, Éthiopie, Kenya et Côte d'Ivoire), à eux seuls, contribuent de moitié à la croissance économique de la région en 2024, tout en représentant environ 40% de son PIB global. Parmi les dix principales économies de la région, seules trois affichent des taux de croissance supérieurs à leur moyenne à long terme, à savoir la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo et le Kenya.
D'après les estimations de la Banque mondiale, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, la République démocratique du Congo, l'Angola, l'Ouganda et le Ghana devraient chacun contribuer à la croissance économique de l'Afrique subsaharienne, avec respectivement 0,21 point, 0,19 point, 0,17 point, 0,15 point, 0,12 point et 0,10 point.
Ces données illustrent une dynamique économique prometteuse dans plusieurs pays de la région, stimulée par des réformes économiques stratégiques, une augmentation de la production et des exportations, ainsi que par le développement de secteurs clés tels que l'industrie pétrolière.
Source : Rapport Banque Mondiale, Rédaction Portail web MEPD
Lors de la récente mission du Fonds Monétaire International à Abidjan, en Côte d'Ivoire, qui s'est tenue du 25 mars au 6 avril, des discussions ont eu lieu avec les autorités ivoiriennes sur les progrès réalisés dans le cadre des programmes économiques soutenus par les accords du Mécanisme Elargi de Crédit et de la Facilité élargie de crédit (MEDC/FEC), ainsi que du programme de réforme climatique soutenu par l’accord de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
Selon les observations de l'organisation internationale, malgré les défis extérieurs en 2023, l'économie ivoirienne a maintenu une croissance robuste, projetée à une moyenne de 6,5% à moyen terme. Cette croissance est principalement attribuable à une augmentation de la demande intérieure privée, à une reprise significative de la production de cacao, et à une amélioration progressive des conditions extérieures. Par ailleurs, l'inflation a connu une diminution et devrait continuer à baisser pour se maintenir dans la fourchette cible de 1 à 3% établie par la BCEAO à partir de la fin 2024.
Des efforts visant à réduire le déficit budgétaire sont également perceptibles, avec une diminution de 1,6 point de pourcentage sur la période 2022-2023, représentant ainsi 5,2% du PIB. Cela témoigne de l'engagement en faveur d'une gestion budgétaire responsable. Le gouvernement envisage de réduire davantage ce déficit à 3% du PIB d'ici 2025.
Des initiatives sont actuellement mises en œuvre pour augmenter les recettes fiscales de 0,5% du PIB par an, ce qui revêt une importance cruciale pour soutenir les objectifs de développement à long terme du pays et garantir sa viabilité financière. Ces efforts contribueront à la réalisation des objectifs du Plan National de Développement 2021-2025.
Par conséquent, à la suite de cette évaluation satisfaisante réalisée par les services du FMI dans le pays, la Côte d'Ivoire devrait bénéficier prochainement d'un décaissement d'environ 574 millions de dollars, dont 493 millions de dollars au titre des accords MEDC/FEC et 81 millions de dollars au titre de l'accord FRD.
À titre de rappel, les accords MEDC/FEC d'un montant d'environ 3,5 milliards de dollars et l'accord FRD d'un montant d'environ 1,3 milliard de dollars ont été approuvés respectivement par le Conseil d'administration du FMI le 24 mai 2023 et le 15 mars 2024. Ces fonds contribueront à soutenir la mise en œuvre des réformes économiques et climatiques en Côte d'Ivoire, renforçant ainsi la stabilité macroéconomique et la résilience du pays face aux défis futurs.
Source : Communiqué FMI, Rédaction Portail web MEPD
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